Le lac Tanganyika est compté parmi les plus grands lacs du monde en profondeur et en superficie, elle se situe dans la région ouest du Rift Africain, selon l’UNESCO le lac Tanganyika est le plus vieux lac des Rifts Valleys africain, a une longueur d’environ 650 km et une largeur moyenne d’environ 50 km, il atteint par endroits des profondeurs de 1.435 mètres. Il contient 17% des eaux douces mondiales avec ses 18.800 km3, ce lac est le plus grand réservoir d’eau douce d’Afrique et abrite environ 2000 espèces.
Au fur du temps des villes se sont formées rapidement dans parties côtières du lac Tanganyika entrainant la concentration massive des gens entrainant la création des nouvelles activités, et une estimation d’environ 10 millions de personnes vivent dans les plaines entourant le lac, ce qui causent sans doute la pollution du lac Tanganyika, même s’il n’y a pas des études qui ont été faite sur la nature de pollution du lac et de son évolution mais avec des observations nous pouvons conclure que la pollution du lac est directement causée par les habitants des villes côtières suite à leurs activités ménagères et industriels.
L’utilisation des engrais chimiques dans les activités agricoles contribuent aussi dans la pollution du lac car en cas de fortes précipitations les eaux se déversent directement dans le lac.
Les usines de fabrications d’huile, de savon, des cuirs et des boissons, matériels électroniques, des produits pharmaceutiques interviennent beaucoup dans la pollution du lac Tanganyika. Et toutes ces phénomènes rendent l’eau du lac Sale et Toxique.
La majorité de la population de la capitale Bujumbura consomme l’eau du lac Tanganyika d’où le danger sur la santé de la population et de plusieurs espèces maritimes se voient chasser de leurs habitations pour se réfugier dans des endroits difficiles à leurs épanouissements suite à l’avancé des eaux et objets toxiques.
Du point de vue économique, la REGIDESO utilise des sommes colossales pour puiser de l’eau car une grande partie du lac est polluée chose qui oblige la REGIDESO à puiser très loin, une équation qui sera impossible dans les années à venir car le Burundi qui possède 9% de l’eau du lac se retrouvera entrain d’utiliser l’eau de la RDC qui possède 43% et par conséquent, le coût sera énorme pour l’approvisionnement en eau potable à Bujumbura.
Et c’est dans ce contexte que l’organisation ISHAKA 2250 s’est donnée comme priorité de faire chaque mois le nettoyage des littoraux du lac Tanganyika afin d’enlever toutes les déchets étalés au bord du lac.
L’activité d’aujourd’hui coïncide bien avec la journée internationale de l’environnement qui est célébré chaque année le 5 juin.
Les activités se sont déroulées dans la zone Kinyinya II de la commune Mutimbuzi ou les jeunes des clubs ODD sous l’encadrement d’ISHAKA 2250 ont effectué le nettoyage de littoraux du lac Tanganyika dans un centre de pêche Plage 1.
Aux alentours de cette centre de pêche plusieurs activités de commerce se font et entrainent l’étalage de déchets en grande quantité ce qui continue d’empoisonner l’eau du lac qui avait déjà changée de couleur suite à une intense pollution.
Pour cette occasion, une éducation sur le climat a été enseignée auprès des pêcheurs, vendeurs et élèves ayant participés dans cette activité de nettoyage. L’accent particulier a été mis sur l’importance du lac Tanganyika dans la vie de la population, afin que cette dernière entretienne bien le lac qui nous procure de l’eau pure, du poisson et attire plus de touristes.
D’après le chargé des projets à la fédération et fournisseurs du poisson au Burundi Monsieur BARAGUNAGUZA J. Bosco, le lac Tanganyika a une richesse incomparable et que malheureusement la pollution du lac se dégénère et fait craindre une possible disparition des plusieurs espèces aquatiques dont le poisson, il a donne un exemple en disant : « l’utilisation des pesticides dans les activités agricoles sont très nuisible car en cas d’érosion tout se déverse dans le lac et avec ces produits chimiques que contiennent les pesticides les êtres aquatiques périssent donc il faut l’utilisation des autres produits non chimiques comme les autres pays font en utilisant le piment comme pesticide.» il a terminé en disant que le nombre des pêcheurs exerçant leurs activités sur le lac s’élèvent à 1331 repartit en 18 centres de pêche, le lac Tanganyika contient 1500 espèces de poissons dont 130 qui existent nulle part dans le monde d’où la nécessité de la protection du lac à un niveau maximale et il a fait un appel auprès des jeunes de s’impliquer davantage car c’est eux qui comprennent l’importance et la raison d’entretenir le lac Tanganyika.
Selon BIGIRIMANA Samuel Président de ce centre de pêche Plage I, faire le nettoyage du lac était nécessaire et urgent. Il a vivement remercié l’organisation ISHAKA 2250 pour l’initiative et a fait un appel à tout le monde tout le monde à participer dans l’assainissement du lac Tanganyika car il ne représente pas seulement l’importance économique de la vente du poisson mais aussi c’est une fierté pour notre pays.
L’activité de nettoyage a été clôturé par la mise des plastiques ramassés dans des sacs et qu’à la fin ont été transportées vers l’usine de recyclage de nos partenaires de la CEPRODILIC.
Même si le lac Tanganyika est considéré comme l’un des grands réservoirs d’eaux douce aux monde, une menace de pollution d’une grande partie du lac se dessine lentement et à cela s’ajoute la surpêche. Si rien n’est fait le lac Tanganyika risque devenir un danger pour toutes les êtres.
Ecrit par Cadeau NIYORUGERO
Ce jeudi le 9 juin 2022, l’organisation ISHAKA 2250 en partenariat avec le système des Nations Unies au Burundi avaient organisé la seconde édition du programme PM of SDGs (un après-midi des ODD) qui s’est tenu au Lycée Municipal de Buterere avec la participation des élèves des clubs ODD de huit écoles qui font parties des clubs encadrés par ISHAKA 2250. L’après-midi des ODD a pour but de partage des connaissances et des avis sur les ODD et sans oublier que les élèves créent des amitiés ce qui constituent un atout pour les élèves d’une part et pour ISHAKA 2250 car ça crée un climat d’enthousiasme et l’esprit de compréhension de notre vision qui est de promouvoir les ODD et de mener des actions y relatives pour leurs possibles réalisations en 2030.
Pour cette deuxième édition, l’ODD 16 qui parle de la paix, la justice et institution efficace était à l’honneur et toutes les activités tournaient autour de cette ODD.
Après le mot d’ouverture du Représentant de l’organisation ISHAKA 2250 M. Audry RUSANGWA et du chargé du Bureau CINU (Centre d’Information des Nations Unies) M. Désiré NDAYIRAGIJE, les adolescents du Lycée de la Dignité, du Lycée Notre Dame de Rohero et du Lycée Municipal de Kanyosha ont animé l’évènement à travers un Panel et toutes les intervenants ont montré l’importance de l’ODD 16 dans le développement.
Kim Klein du Lycée Notre Dame Rohero « s’est penché sur des violences domestiques que parfois la justice ne peut pas traiter parfaitement et qu’à la fin l’enfant soit la principale victime ce qui fait que certains enfants des milieux défavorisés finissent dans la rue et toutes les malheurs du monde se plient sur eux tandis que ceux des milieux aisés se réfugient dans la consommation des stupéfiants qui leurs causent des troubles psycho-sociale qui les accompagneront tout au long de leurs vies. »
D’après Chadia du Lycée de la dignité « la paix est le pilier de tout développement et la justice vient pour la consolider. »
Bruno du Lycée de la dignité également « pense qu’un climat Pacifique permettra à l’enfant de s’épanouir et d’exceller dans ce qu’il aime mais malheureusement ce climat Pacifique a été bafoué chez lui, les parents l’obligent à faire ce dont ils recommandent chose qui affectera l’enfant toute sa vie. La paix, la justice et une institution forte commencent à la maison pour se propage ailleurs. »
Pour Guerda, du Lycée Notre Dame Vugizo « la justice et la paix sont les deux éléments nécessaires pour avoir des institutions fortes et efficaces que malheureusement ces deux éléments sont difficiles à trouver soit à l’école ou la maison. Vu que l’enfant apprend par imitation, il sera difficile de changer cette tendance pour vivre dans cette rêve de paix et de justice mais il faut garder espoir car tout change et tout évolue. »
Enfin, Bonfils du Lycée Municipal de Kanyosha constate que « la majorité des Burundais n’aident pas le Gouvernement dans ses initiatives de lutte contre la corruption et d’instauration d’un climat pacifique au Burundi. »
Après la séance de sensibilisation à travers le panel, MIZERO Orlana Noria du Lycée Notre Dame a présenté son slam intitule illusion voilée ou elle compare deux endroits, là où il y a la paix et la justice et là où il y a la guerre : là-bas, la justice n’a point de secret, pour eux ni de limite, alors que chez nous c’est tout un mystère à découvrir. Là-bas la paix est ce vaste océan ou tout le monde s’y plonge alors que chez nous c’est cette petite goutte qui nous assoiffe tellement. Là-bas, la vie est paisible alors que chez nous les cris de ces bombardements ne font qu’animer nos esprits…
Ensuite, Fabrice NIMUBONA chargé des programmes au sein de l’organisation ISHAKA 2250 a élargie les notions définissant l’ODD 16 en évoquant l’importance de la Communication Non Violente (CNV) dans le processus de la paix et de la justice d’une manière Durable.
Et enfin, IRAGABA Thècle Gherda du Lycée Notre Dame de Rohero à partir d’une image qu’elle a dessinée et l’a utilisé pour expliquer l’ODD 16 en se réfèrent sur les deux premières cibles :
L’évènement a été clôturé par le mot d’appréciation du Préfet des Etudes du Lycée Municipal de Kanyosha sur toutes les présentations et a dit être rassurer de l’avenir meilleur de ces élèves.
Sous le thème RACE TO COP27, une vaste campagne de reboisement a été effectuée ce samedi, le 19 mars 2022 par l’organisation ISHAKA 2250 en collaboration avec la province MWARO. 8000 arbres ont été plantés sur la colline MUNANIRA de la commune BISORO.
Avec la participation de la population locale et des élèves de quatre établissements proches de cette colline dont ÉCOFO Rwahare, ECOFO Rutega, ECOFO Munanira et Lycée Communal Nyakabingo, l’activité commence dans une ambiance de joie vu la présence des autorités de la province, des institutions agronomiques et scolaires de la province MWARO.
L’évènement commence avec le mot d’accueil de l’administrateur de la commune BISORO qui a remercié vivement le gouverneur de la province de MWARO et ses invités d’avoir pensé à la commune BISORO parmi les autres communes.
Ensuite, le Gouverneur a pris la parole en évoquant l’objectif de cette l’activité et pourquoi la présence de la DCE (Direction Communale de l’Education), de la DPEAE (Direction provinciale de l’Agriculture et de l’Elevage) et de l’OBPE (Office Burundais pour la Protection de l’Environnement) et de l’organisation ISHAKA 2250.
Le but de cette activité n’était pas seulement planter les arbres ou sensibiliser sur l’importance de la sauvegarde environnementale mais également d’éveiller la conscience de la population sur les avantages de l’arbre dans la lutte contre les effets du changement climatique car la majeure partie de la population voit un arbre comme un combustible ou matériels de constructions et parfois moyen de gagner de l’argent ce qui entraine le déboisement massif sans toutefois se soucier des impacts environnementaux négatives à venir d’où la présence de toutes ces institutions.
Et par ce fait, une éducation sur le climat par l’organisation ISHAKA 2250 fut introduit pour que l’activité proprement dit de plantation d’arbre commence en ayant la même compréhension sur l’importance de l’arbre dans la vie quotidienne.
Les différents intervenants (Gouverneur, Administrateur de la commune BISORO, les Représentants de la DPEAE, de la DCE et celui de l’OPDE) qui ont pris la parole ont montrés les conséquences de la déforestation en province MWARO, au Burundi et au niveau mondial en général et ont averti la population sur les dangers qui peuvent surgir en cas de déforestation massive.
Le Gouverneur a laissé savoir que la province MWORO est parmi les provinces qui possède une importante ressource forestière et que c’est un privilège à ne pas négliger car dans les autres provinces les effets du changement climatique font des morts, des déplacés, des dépressions et traumatismes, la famine ainsi que des migrations interne importante.
Ensuite, l’organisation ISHAKA 2250 comme dans son engagement de faire connaitre les ODD a profité de cette opportunité de faire une brève introduction des ODD et de ses atouts dans la sauvegarde environnementale et dans la vie de quotidienne d’où la nécessité de s’y investir dans le but de rejoindre le monde dans ce combat universel qui conduira à la réalisation des ODD en 2030.
En effet, le bon moment de plantation des arbres arrive ou plus de 10000 arbres avaient été octroyés par le Gouverneur mais seulement 8000 ont été plantés sur la colline MUNANIRA et les autres 2000 ont été distribués à la population pour aller les planter dans leurs champs.
Enfin, l’évènement a été clôturé par une activité de la Justice climatique avec des messages de la protection de l’environnement et de notre planète en général.
Malgré les efforts entrepris par les autorités de cette province, la population continue de voir l’arbre comme une source de revenu suite à la demande grandissante du charbon qui devient de plus en plus cher.
L’événement se déroule sur la colline SOROREZO de la zone MUYIRA, en présence du Chef de colline et des habitants de ces localités, l’activité a été fait dans une ambiance d’échange d’information sur comment la situation environnementale se porte dans la zone MUYIRA en général. Pour cette initiative l’éducation sur le climat a été enseignée en mentionnant les effets du changement climatique sur la vie des habitats de la zone MUYIRA. Les gens ont fait des témoignages sur des inondations et des glissements de terrain qui ont ravagés presque toutes les végétations ces deux dernières années.
La population de ces endroits a saisi cette opportunité de faire un appel aux organisations et activiste du climat de venir planter des arbres dans des zones vides car les dangers de glissements de terrain sont imminents et craigne des catastrophes de glissements de terrain qui peuvent endommager leurs habitations et cultures.
L’activité s’est achevée avec le mot de remerciement du chef de colline envers l’organisation ISHAKA 2250 pour avoir pensé à eux en appréciant aussi l’initiative de planter plus des arbres sur la colline SOROREZO et des collines environnantes.
Et enfin tout le personnel de l’organisation ISHAKA 2250 s’est dirigé vers leurs pépinières situées sur la colline KURYABISEREGETE pour s’assurer de la bonne croissance des plants afin de préparer une autre activité de plantation au mois de septembre.
Malgré les efforts de reboisement effectuer dans ces localités il semble que les constructions massives vont rendre la tâche plus difficile car beaucoup de gens considère la zone MUYIRA comme une partie très proche de la capitale économique Bujumbura.
Inégalité, ce mot si puissamment amer qui laisse derrière lui une histoire d’amertume.
Injustice avec lui, la vie devient perturbée pour les uns, transformant les autres en
«perturbateurs ».
Vie sans inégalités, vie sans haine, vie sans injustices, cette vie dont tout le monde rêve
, rêve d’un monde meilleur, tel un paradis.
Quand à cause de la couleur de ma peau je ne suis plus comptée parmi les citoyens de
ce monde.
Quand mon corps issu de cette réalité qui n’est pas du tout mon choix devient comme
un obstacle, une barrière si puissante entre-moi et ce monde des sensibles.
Quand ma provenances, jadis une fierté incontournable devient une honte, une peur de
cette inégalité omniprésente partout.
Quand des barrières imaginaires ont bloqué nos têtes nous faisant oublier.
La valeur de l’être humain, nous faisant entrer dans cette sombre ère de méfiance,
d’ignorance, nous faisant nos liens de fraternité.
Mons corps est aussi sensible que le tien a l’inégalité
Mon cœur ne supporte plus que le tien a ces injustices
C’est tout un peuple, qui parle dans ce slam de cette population tant minimisée, tant
ignorée, tant mis à part alors qu’existante.
Vie sans inégalité, vie sans injustice, vie sans haine, cette vie dont tout le monde rêve,
rêve d’un monde meilleur tel un paradis.
Dans ce monde ou nos différences ont fait de nous des ennemis
Ces valeurs sociales qui disparaissent du jour en jour remplacées par ces inégalités, ces
injustices laissant les uns malheureux, laissant les autres heureux du malheur des autres.
Alors frères et sœurs faut-il construire notre bonheur le malheur des autres? Evidemment
que non!
L’être humain de nos jours s’est transformé en bête oubliant son semblable, oubliant qu’on
a qu’un seul unique et irremplaçable cœur pour aimer.
Alors il est grand temps de ne plus se voiler la face pour faire face à cette réalité qui est cette
inégalité.
Oui, je voudrais de ce monde où la couleur de ma peau, mon origine, mon corps et j’en passe
ne soient plus un obstacle sur mon chemin mais plutôt une richesse.
Je rêve de cette vie stable en paix, où mon petit cœur n’aurait plus peur de rien, où les inégalités
ne seraient qu’un mauvais souvenir.
Je voudrais d’un monde où chaque être humain se sentirait chez soi partout où il se trouve sans
que ce mouvais brouillard de préjuges raciaux, ethniques, de genre, d’origine et j’en passe ne lui
barre plus le chemin de l’égalité des chances.
Je voudrais d’une vie où l’égalité ne serait pas juste une des milles chansons des Droits Humains
mais plutôt un vrai principe, une réalité et que chaque être humain puisse réellement en jouir.
Je voudrais tout simplement d’une vie sans inégalité.
Vie sans inégalité, vie sans injustice, vie sans haine, cette vie dont tout le monde rêve, rêve d’un
monde meilleur tel un paradis.
Ecrit et interprété par Orlana Noria MIZERO
Ce mercredi le 04 mai 2022 dans les enceintes du Centre d’Information des Nations Unies (CINU) à 15h, l’organisation ISHAKA 2250 en partenariat avec le système des Nations Unies au Burundi (UN Burundi) lance le programme mensuel de dialogue et d’interaction avec la jeunesse sur les Objectifs de Développement Durable et ce jour coïncide bien avec une autre évènement -2800 jours qui se fait chaque 100 jour dans le but d’alerter sur les jours qui restent pour arriver en 2030 année de réalisation des ODD afin de travailler sans relâche pour un monde meilleur .
L’évènement était organisé dans le but d’éveiller la conscience de la jeunesse sur l’urgence de s’investir dans le Développement Durable et de les approprier afin de trouver des solutions aux maux qui freinent le Développement Durable au Burundi et dans le monde entier en général. L’ODD du mois de mai était l’ODD 10 qui parle de l’inégalité Réduite.
Après le mot d’ouverture du Représentant de l’organisation ISHAKA 2250 Audry RUSANGWA et de Désiré NDAGIJIMANA chargé du Bureau CINU qui ont introduit ce nouvel programme mensuel PM of SDGs, presque le reste du programme était dirigé par les adolescents des clubs ODD du Lycée SOS, du Lycée Notre Dame Clarté de VUGIZO et du Lycée Notre Dame de ROHERO ainsi que des différentes interventions des élèves des autres Lycées présent dans la salle.
Le premier point concernait l’introduction des ODD et a été présenté par GATEKA Fiona GATEKA élève du club ODD du Lycée Notre Dame Clarté de VUGIZO qui s’est basée sur l’ODD 10 qui parle de l’inégalité réduite, elle s’est interrogée sur des inégalités au niveau de l’octroi de Bourse d’étude « il y a des pays les plus favorisés puisque leurs systèmes éducatifs jugés compétitif ce qui anéantisse le rêve de certains étudiants des pays souvent pauvre qui voulaient plus apprendre. » et elle termine en lançant un appel à tous les pays et institutions à considérer les pays de la même manière pour qu’aucun élève ou étudiant ne soit pas victime de sa provenance.
Egalement sur l’inégalité réduite, un panel des adolescents du Lycée SOS et Lycée Notre Dame Clarté de VUGIZO ont longuement échangé sur des inégalités observées dans leurs communautés, dans le pays, les gens ne sont pas traités de la même manière suite à des jugements d’apparence, provenance, Religion…et ces phénomènes entrainent des mécontentements et des émeutes qu’à la fin créent des rébellions qui plongeront le pays dans l’instabilité, il faut que tout le monde accepte que c’est la diversité qui fait la beauté de ce monde.
Selon SHAMMAH élève du Lycée SOS : « il y a une inégalité fragrante au Burundi, presque toutes les industries se concentrent à Bujumbura, plus d’opportunités d’employabilité, de se faire soigner, des papiers administratifs. Chose qui fait penser aux gens de l’intérieur du pays que Bujumbura est un Paradis car toutes chances et opportunités se trouvent à Bujumbura. » Il faut que le gouvernement incite les investisseurs de créer des entreprises à l’intérieur du pays car la vie ne se limite pas à Bujumbura ou à Gitega.
Quant à MERYL de la même Lycée : « c’est insensé ce qui se passe à Bujumbura, comment est-ce que mon voisin peut avoir de l’électricité et de l’eau alors que moi je n’en ai pas, comment expliquer qu’il y a des quartiers qui ne connaissent pas une coupure d’électricité et d’eau et que des autres quartiers voient l’eau et l’électricité en une partie de la journée ou de la nuit ? » il faut que toutes les quartiers soient considérés de la même manière.
Selon PRESTON du Lycée SOS également « il y a des endroits ou les blancs et les noirs ne sont pas considérés de la même manière, par exemple ici à Bujumbura il y a des bars et restaurants ou le noir qui porte une culotte avec des babouches ne peut pas entrer et qu’un blanc portant les même habits et chaussures entre. » il faut que l’Etat étudie ces cas de discriminations racial.
D’après Fiona du Lycée Notre Dame Clarté de VUGIZO « comme la devise des ODD le dit « ne laisser personne Derrière » il faut que les migrants soient traités de la même manière que les Résidants et que les Etats mettent en place des lois protégeant les migrants. »
Et Beni du Lycée Notre Dame Clarté De VUGIZO a parlé sur la force de la jeunesse inexploitée « il y a des jeunes forts qui ne font rien car ne savent pas comment utiliser leurs forces suite aux manques d’opportunités et là où il y a les opportunités certains trouvent difficulté d’être recruter. »
Le panel s’est clôturé avec des propositions de remède de la part des panelistes à ces inégalités observées dans leurs communautés, dans le pays et dans le monde en général.
MERYL : « je proposerai de chercher des talents made in Burundi partout et de les faire promotion, faire appel aux autres talents éparpillés dans d’autres pays pour que le pays profite des talents de ses enfants dans la vente de la culture Burundaise à l’international. »
SHAMMAH : « Je vais être un avocat pour défendre les gens qui subissent des inégalités et maintenant je vais créer des comptes sur les réseaux sociaux pour défendre les gens maltraités au Burundi »
FIONA : « je faire en sorte que les pays pauvres soient écoutés dans les conférences lors de la prise de décisions importante concernant l’avenir »
BENI : « je demanderai à l’ONU de voter des lois strictes mettant en péril le système de développement Durable et de les surveiller pour leurs mises en application dans tous les pays. »
PRESTON : « je demande à l’Etat de voter des lois sur l’égalité afin que tout le monde soit traité de la même façon dans toutes les endroits du pays pour que les Burundais ne se retrouvent pas esclaves dans leur propre pays. »
Dans son discours de motivation Be a generational thinker, M. Daniella rend hommage aux femmes qui malgré les obstacles ont parvenu à étudier devenant des modèles d’inspiration pour les générations futures et a fait un appel aux autres femmes d’agir et de se méfier de négociations interminables.
L’élève du Lycée Notre Dame de Rohero Noria Orlana MIZERO a partagé le monde dont elle veut voire dans un SLAM intitulé Vie de rêve ou elle dénonce les injustices sociales : « Vie sans inégalité, vie sans haine, vie sans injustice, cette vie dont tout le monde rêve, rêve d’un monde tel un paradis, Ce monde dont nous avons transformé en enfer, voyant notre frère en un diable. Ces valeurs sociales qui disparaissent de jour au jour remplacées par ces inégalités, ces injustices laissant les un malheureux, laissant les autres heureux du malheur des autres. Nos cœurs ont été envahis par la méfiance, la haine, laissant de cote l’entraide mutuelle, l’amour et vice, mais comment? Nous nous sommes transformés en bêtes oubliant que nous étions humains avec un seul, unique et irremplaçable cœur pour aimer. »
Des élèves venus des différents écoles partenaires regroupés dans des clubs ODD de leurs établissements ont partagé leurs avis sur les ODD et leurs inquiétudes de leurs réalisations au Burundi en 2030 mais quand même ils voient la nécessité d’agir un tant que jeunes qui veuillent un changement pour le futur promettant de leurs enfants.
Le chargé du Bureau CINU Monsieur Désiré NDAGIJIMANA a invité les élèves de visiter régulièrement le CINU car le CINU dispose un bibliothèque et cyber ce qui leurs serviront d’information sur le fonctionnement du Systeme des Nations-Unies ou bien pour des recherches sur leurs cours…
L’évènement s’est achevé avec une photo de famille et la prise de connaissance des élèves entre eux et des élèves avec le personnel de l’organisation ISHAKA 2250.
Le prochaine PM of SDGs sera le mois prochain de juin au Lycée municipal de Buterere.
Ce lundi, le 25 avril 2022 dans les enceintes du centre de conférences et de la recherche scientifique de l’Université Lumière de Bujumbura (chaussée d’UVIRA) à 8h, le consortium des organisations ISHAKA 2250, CEPRODILIC et KAGE Ltd procède à la clôture du projet Clean & Génération ou les 100 participants qui ont suivi toutes les séances de formations sur la gestion des déchets ont eu l’occasion de mettre en pratique les théories apprises.
Ensuite, il y a eu une exposition des objets fabriqués à partir des déchets ainsi qu’une démonstration sur la fabrication des matériels de ménages et de construction. L’organisation ISHAKA 2250 a eu l’occasion de montrer des fauteuils fabriqués à partir des pneus usés des véhicules, CEPRODILIC a également présenté des pavés fabriqués en plastique et enfin KAGE Ltd quant à lui a présenté des combustibles écologiques fabriqués à partir des déchets agricoles.
Les participants ont manifesté leurs intérêts et curiosités de savoir comment saisir l’opportunité qu’offre les déchets et cela partir des questions comme : quels étaient les difficultés rencontrées pendant la création de votre organisation, vous avez commencé avec combien d’argent? La transformation des déchets en matières premières est-t-il rentable? Ce sont ces genres de questions que la plupart des participant ont posé pendant les démonstrations.
Un sentiment de satisfaction a été affiché par celui qui avait représenté la PNUD, elle a dit être rassurée de l’importance de ce projet dont PNUD a financé dans la lutte contre le changement climatique, elle a aussi appelé toutes les participants à partager l’expérience aux autres et de se servir des connaissances acquises pour l’amélioration de leurs vies et des autres en créant des emplois.
L’évènement a été clôturé par la remise des certificats auprès des 100 participants qui ont suivi les formations sur la gestion et la valorisation des déchets du projets CLEAN AND GREEN GENERATION.
J’ai peur qu’un jour ce dont nous avons toujours appeler « Berçeau de l’humanité »
Ne disparaissent et ne laisse et ne reste que des traces.
J’ai peur qu’un jour ces fleuves cesseront de couler, ces mers tariront à cause de la
Sècheresse.
J’ai peur qu’un jour la création de l’homme ne détruise la création de Dieu.
J’ai peur de ce temps où la terre ne sera plus peuplée de cette diversité et variété
d’animaux.
J’ai peur de cet univers où nous nous dirigeons vers un monde sans nature.
Mais si mon action peut détruire l’environnement, mon action aussi peut le sauver.
Si la main qui coupe est celle qui plante, alors la terre sera sauvée.
Si nous prenions conscience des dangers que nous courons et si nous nous unissons
Contre tout ce qui peut nuire à l’environnement, alors certainement que l’avenir sera
meilleur.
Si nos déchets sont mieux traités, nos ressources seront mieux gérées.
Si tu peux user de ta force pour abattre un arbre, use-la aussi pour la planter.
Comment vivre dans une terre polluée? Que vaut la terre sans diversité?
Que vaut la terre sans la pluie?
Que vaut vivre dans ce cauchemar universel qu’est la pollution?
ABSOLUMENT RIEN !!
Si ma petite action, un seul geste de mes mains peut détruire des milliers d’humains ;
Aussi la mienne aussi petite que soit-elle, pourra sauver l’humanité entière.
Alors mes frères et sœurs, il est grand temps de nous réveiller et d’écouter notre mère la terre
Avant de sombrer dans l’irréparable par nos propres activités.
Il est temps de tirer la sonnette d’alarme sur cette société qui semble inconsciente de cette réalité
affreuse et dangereuse qu’elle court sans toutefois le constater.
Il est temps de nous réveiller pour faire ce qui est faisable tant qu’il est ODD.
Recyclons nos déchets, mettons-les dans des poubelles au lieu de les étaler n’importe où.
Faisons de notre mieux en la préservant.
Tout simplement posons-nous cette question :
« Que vaut la vie sans notre Berçeau de l’humanité qu’est la terre?
Soyons à l’écoute de la nature !
Par MIZERO Orlana Noria
Dans les enceintes du centre de conférences et de la recherche scientifique de l’Université Lumière de Bujumbura (chaussée d’Uvira) et au Siege de KAGE Ltd (Av. Nyamikwi, Q. Industriel, Bujumbura) le projet Clean and Green Generation continue cette fois-ci organisé par l’entreprise KAGE Ltd sous le thème « Innovation dans le secteur des énergies de cuisson et leurs contributions dans la gestion des déchets et dans la lutte contre les changements climatiques ».
C’était un évènement à la fois théorique et pratique où des spécialistes en matières gestions des déchets ont longuement partagé leurs expériences en tant que pratiquant. Après chaque théorie poursuivait la séance pratique, c’est le cas par exemple du Professeur Louis NAHIMANA qui a fait une démonstration des techniques de production des foyers améliorés sans gaspillage d’énergie car la majorité des Burundais cuit le repas sur des feux ouverts avec utilisation des cuisinières rudimentaires occasionnant l’éparpillement de la chaleur, mis à part l’utilisation de plus de combustible ,il y a aussi les dangers sanitaire plus grave car parfois il y a dégagement des fumés et de chaleur qui peuvent être nuisible pour la santé sans oublier les risques d’incendie. Ce phénomène entraine le décès de plus de 500 000 en Afrique Subsaharienne selon la Banque Mondiale. Et il a aussi laissé savoir aux participants intéresser à fabriquer ces genres de cuisinières qu’il a va leurs donner des matériels de fabrication.
Ensuite, Ir Gustave NKURUNZIZA enseignant à l’Université polytechnique de Gitega a partagé sur la mauvaise gestion des déchets au Burundi. Il a précisé que ces déchets sont des matières premières qui peuvent changer la vie des gens au lieu de nuire à leur santé comme on le dit toujours. Et a encouragé les participants à se lancer pour la transformation de ces déchets et se débarrasser du chômage qui frappe la jeunesse et aussi d’autre part contribuer à la protection de l’environnement.
Enfin, le spécialiste en matière de production du Biogaz M. Wilbert DUSABE a expliqué les processus de fabrication du Biogaz et des matériels nécessaires pour obtenir un Biogaz capable de produire de l’énergie et il a ajouté qu’il faut éviter les déchets provenant des latrines car dans plusieurs foyers les gens y versent de l’eau contenant du savon alors que le savon tue les bactéries éléments essentiels dans la fabrication du Biogaz. Il a témoigné comment cette activité de fabrication du Biogaz a changé sa vie et des opportunités successives qu’il a eu de voyager dans plusieurs pays d’Afrique.
L’évènement a été clôturé par une visite de tous les participants ainsi que les facilitateurs dans l’usine de fabrication du charbon à partir des déchets de KAGE Ltd pour voir à quel point les déchets sont important.
Au marché de COTEBU, ce mardi le 16 février 2022, l’organisation CEPRODILIC poursuit l’évènement de sensibilisation dans le cadre du projet CLEAN AND GREEN GENERATION auprès des vendeurs et acheteurs en présence également des 100 participants qui ont postulés virtuellement.
Il y avait aussi des invités venus du Ministère de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage, de la Mairie de Bujumbura et l’Administrateur de la commune MUKAZA. Ils ont également assisté à la démonstration sur l’utilisation des poubelles d’une manière efficace et durable afin de rendre le marché de COTEBU plus propre.
L’objectif de l’évènement était de montrer aux vendeurs et acheteurs de nouvelles poubelles et comment les utiliser sans toutefois mélangé les déchets dégradables des non-dégradables car les poubelles octroyées possèdent deux parties dont l’un des dégradables et l’autre des non-dégradables mais également il était question d’éveiller la conscience de toute personne sur les possibilités qu’offrent les déchets afin d’inciter tout le monde de saisir cette opportunité au lieu de s’en débarrasser mais les exploiter comme de l’or.
Il y a eu aussi l’exposition des produits fabriqués à partir des déchets comme des pavés, des briques par CEPRODILIC et des meubles en pneu par ISHAKA 2250.
Ensuite, différents invités ont pris la parole en appréciant l’initiative du consortium des organisations CEPRODILIC, KAGE Ltd et ISHAKA 2250 et ont fait appel aux participants de s’inspirer de ce qu’ils ont vus mais aussi de partager des informations obtenues aux autres jeunes et d’être des porteurs de changement dans leurs communautés.
C’est dans l’ambiance de satisfaction et de prise de photo de famille que l’évènement prend fin.