Depuis la révolution industrielle vers le XVIIIème siècle et avec la formation de grandes villes partout dans le monde, le secteur environnemental a trop souffert provoquant le changement de condition de vie de toutes les espèces terrestre, maritime, aérienne et sous terrain, choses qui ont accélérés les effets changements climatique dans tous les coins du monde.
Et malgré les conférences internationales sur le climat et des accords conclus ainsi que des engagements y relatives, une solution du dérèglement climatique est loin d’être trouvée même si de nombreuses menaces climatique grandissante rugissent partout. Plusieurs pays ne sont pas prêts à renoncer complètement aux activités nuisible pour l’environnement ou à se séparer des anciennes méthodes de production qui polluent le sol, l’eau et l’atmosphère et qui rendent la vie des êtres vivants animales et végétales très vulnérable voire même sous menace de disparition.
Mais quand est-ce que nos dirigeant comprendront qu’il n’y a pas de politique sans la protection de l’environnement et que la vie humaine est inséparable de la nature?Quand est-ce que les effets du changement climatique seront une menace pour nos dirigeants ?
Après la fin des deux guerres mondiaux, le premier sommet de la terre de 1972, le premier rapport de la GIEC (Groupe des Experts Inter gouvernementaux pour le climat) et la chute du mur de Berlin, des bilans alarmistes sur la situation du dérèglement climatique ont été signalés partout, ouvrant les yeux de l’opinion publique sur le danger des activités humaine sur l’environnement et sur leurs vies quotidiennes.
En 1992, lors du deuxième sommet de la terre qui s’est tenu à Rio de Janeiro au Brésil, le concept de Développement Durable a été adopté pour définir un processus de développement permettant de répondre aux besoins du présent sans toutefois hypothéquer ceux du futur. Pendant Cette conférence la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (CCNUCC) un cadre annuel de réunions internationales a été mise en place. C’est pour cette raison que les pays qui ont signé la Convention de Rio organise chaque année une Conférence des Parties (COP) et c’est en 1995 que le premier COP a vu le jour.
Mais malgré, la multiplication de ces initiatives en faveur de la protection de notre planète, des actes nuisibles accroit du jour au jour et rendent la terre très exposée aux effets du changement climatique. Peu d’engagement en faveur de la protection de l’environnement auprès des politiciens qui travaillent sans relâche pour booster leurs économies afin de satisfaire les besoins présents de la population et parfois pour sauver leurs avenir politique ou bien être en compétition avec les autres grandes puissances dans des secteurs notamment économique, scientifique et militaire.
On va parler ci-dessous quelques projets récentes qui ont été lancées par des multinationales avec l’accord des gouvernements et que les impacts à long terme de ces projets sont dangereux pour la planète et ses habitants car contribuent à la dégradation des systèmes protectrice de la terre. Et enfin, on va montrer la part du changement climatique dans l’augmentation des maux que notre terre est entrer de faire face.
Mais avant on commence à définir certains éléments indispensables pour la vie sur terre mais qui sont menacés par les activités nuisibles de l’homme.
Couche d’ozone
La couche d’ozone est une région de la stratosphère terrestre qui contient des niveaux élevés d’ozone (O3). Elle se situe entre 10 et 50 kilomètres au-dessus de la surface de la Terre. La couche d’ozone agit comme un bouclier protecteur qui absorbe la plupart des rayons ultraviolets (UV) du soleil, les empêchant d’atteindre la surface de la Terre et de nuire aux organismes vivants. L’ozone se forme naturellement dans l’atmosphère par l’interaction de l’oxygène et de la lumière du soleil. Il est également produit artificiellement pour diverses applications industrielles et commerciales. L’appauvrissement de la couche d’ozone, principalement dû aux activités humaines telles que le rejet de chlorofluorocarbones (CFC), a des effets néfastes sur la santé humaine et l’environnement.
La couche d’Ozone est d’une grande importance pour la vie sur terre mais qui est sous menace des activités nuisible de l’homme d’où sa dégradation permanente.
La dégradation de la couche d’ozone est principalement due à la libération dans l’atmosphère de produits chimiques d’origine humaine appelés chlorofluorocarbones (CFC), halons et autres substances appauvrissant la couche d’ozone (SAO). Une fois libérés, ces produits chimiques commencent à réagir avec les molécules d’ozone présentes dans l’atmosphère et à les décomposer, ce qui entraîne l’amincissement de la couche d’ozone. Cet amincissement permet aux rayons ultraviolets (UV) nocifs du soleil d’atteindre la surface de la terre, causant divers problèmes environnementaux tels que le cancer de la peau (Augmentation des cancers et vieillissement de la peau), la cataracte et Brulures superficielles, conjonctives, Maladies du système immunitaire, Réduction de la photosynthèse (diminution des rendements et de la qualité des cultures, disparition du plancton, premier maillon des chaines alimentaires aquatiques…).
Suite aux travaux de l’expédition scientifique de 1986 en Antarctique, Susan SALOMON puis James ANDERSON, ont démontré que les teneurs en chlore étaient nettement supérieures aux normales dans les régions les plus affectées par la disparition de l’ozone.
Paul CRUTZEN, Mario MOLINAS et Frank Sherwood ont ensuite établi que les responsables sont des molécules chimiques produites par l’homme : les chlorofluorocarbones (CFC) et les halons.
Ces composés très stables montent lentement vers la stratosphère où ils catalysent la destruction de l’Ozone. En effet, au contact des rayons ultraviolets (UV), ces gaz libèrent leur chlore par photolyse. De plus, les cristaux de glace présents dans les nuages d’altitude transforment les composés chlorés de l’atmosphère en chlore actif susceptible de détruire l’ozone.
Mais un premier évènement alerte les scientifiques au printemps 2020 : un trou dans la couche d’ozone équivalent à trois fois le Groenland est découvert au-dessus de l’arctique liée à des conditions climatiques exceptionnelles.
2. Conséquences de la dégradation du couche d’Ozone
Les conséquences de l’appauvrissement de la couche d’ozone sont graves :
Globalement, l’appauvrissement de la couche d’ozone présente des conséquences importantes et profondes sur la santé humaine, la faune et l’environnement, ce qui souligne l’importance des mesures de protection et de préservation de la couche d’ozone
Effet de serre
Dans le domaine Agricole, une serre est une structure principalement constituée de verre ou d’autres matériaux transparents, utilisée pour faire pousser des plantes dans un environnement contrôlé. L’objectif d’une serre est de fournir aux plantes un environnement chaud et humide qui leur permet de pousser tout au long de l’année, même pendant les mois les plus froids. Les serres peuvent aller de la petite structure de loisir à la grande installation commerciale, et elles se présentent sous des formes et des tailles variées. Elles sont largement utilisées par les jardiniers, les agriculteurs et les chercheurs pour cultiver des plantes, des fleurs et des légumes.
Mais Dans l’atmosphère, ils font généralement référence au processus naturel par lequel certains gaz retiennent la chaleur dans l’atmosphère terrestre. Ces gaz à effet de serre comprennent notamment le dioxyde de carbone, le méthane et la vapeur d’eau. Sans la présence de ces gaz, la Terre serait beaucoup plus froide et incapable d’accueillir la vie. Cependant, lorsqu’il y a un excès de gaz à effet de serre, par exemple à cause de la combustion de combustibles fossiles ou de la déforestation, cela entraîne une augmentation des températures mondiales et un changement climatique sans précédents.
Avec la nouvelle ère industrielle, des Gaz à effet de serre ont été émis en grande quantité provoquant le dérèglement climatique qui a entrainé des sècheresses dues au tarissement des pluies dans certaines régions, la fonte des glaces dans l’arctique suite aux vagues des températures favorisant la montée des eaux de mer. L’exemple le plus récent c’est le Groenland qui a enregistré des températures les plus élevés (10 degré Celsius ) pendant le début de cette année 2023 et selon les spécialistes, cette hausse de températures est un signe du changement climatique dû aux activités humaines et si rien n’est fait la montée du niveau de la mer provoquera des inondations, des ouragans dans plusieurs coins du globe.
Il faut aussi signaler que le XXI est devenu quant à lui le siècle le plus exposé aux dangers liés aux changement climatique car chaque année des ouragans, des glissements de terrain, des longues sècheresses sans oublier des épidémies font des milliers de victimes chaque année. Les pays en voie de développement souffrent doublement vu la précarité dont ils vivent. Les effets du changement climatique participent aussi à la disparition des espèces animales et végétales partout dans le monde et des parties qui étaient couvert des forêts deviennent des déserts tandis que des parties glacières diminuent considérablement. Plus il y a émission des gaz à effet de serre plus les conséquences du changement climatique accroissent et rendent la vie sur terre misérable.
1.Différence entre les couches d’ozone et effet de serre
Il existe une différence entre l’effet de serre et la couche d’ozone.
L’effet de serre est un phénomène naturel par lequel certains gaz présents dans l’atmosphère terrestre, comme le dioxyde de carbone, retiennent la chaleur du soleil et réchauffent la planète. Il s’agit d’un processus essentiel, car sans lui, la Terre serait trop froide pour accueillir la vie telle que nous la connaissons. Cependant, les activités humaines telles que la combustion de combustibles fossiles ont augmenté la concentration de ces gaz à effet de serre dans l’atmosphère, entraînant une hausse de la température de la Terre et un réchauffement climatique.
D’autre part, la couche d’ozone est une région de la stratosphère terrestre qui contient une forte concentration d’ozone. Cette couche agit comme un bouclier protecteur qui absorbe la plupart des rayons ultraviolets nocifs du soleil avant qu’ils n’atteignent la surface de la Terre. Les produits chimiques fabriqués par l’homme, tels que les CFC, comme nous les avons mentionnés précédemment, contribuent à l’amincissement de la couche d’ozone, ce qui peut avoir de graves conséquences pour la santé humaine et l’environnement.
Avec tous ces analyses on peut dire que si les activités nuisibles de l’homme ne diminuent pas, la vie sur terre sera pratiquement impossible dans les années à venir et lorsque tous ces éléments protecteurs de la terre ne seront plus là c’est là où on comprendra que la vie n’existe pas et que tous nos richesses que nous avons cherchées sans se contenter de l’aspect environnemental sera des ornements sans valeurs ni convoitise mais surtout rien du tout.
Malgré ces menaces grandissantes sur la terre suite aux activités humaines, des nouveaux projets de l’extraction des énergies fossiles et de déforestation continuent de voir le jour, Voici quelque exemple les plus récents :
Extraction du pétrole en Ouganda
Malgré des multiples dangers qui pèsent sur l’environnement, des contrats d’investissement massives continuent d’être signés alors qu’ils présentent des dangers pour la biodiversité marine et terrestre, l’exemple de l’extraction pétrolière dans le parc des Murchison Falls qui abritent des lions, girafes, des buffles, des oiseaux, des antilopes est l’un des exemples des actes les plus dangereux car des risques de disparition des espèces sont énorme, à part l’extraction de pétrole qui va être puiser et raffiner en Ouganda, l’oléoduc transporta cette matière première traversera des réserves naturelles en Tanzanie pour arriver dans l’océan indien ce qui signifie qu’une importante partie de la foret sera couper et des milliers d’animaux se retrouveront sans habitations.
Ce projet appartient au compagnie Français TOTAL et il y a un risque que les autres sociétés pétrolières s’intéressent à l’extractions du pétrole dans cette région qui possèdent de très grandes forêts qui contribuent à la séquestration du CO2.
La déforestation dans l’Amazonie
L’Amazonie est la plus grande forêt tropicale du monde. Elle nous approvisionne en air et en eau et fournit des services écologiques essentiels, non seulement aux communautés locales mais aussi à l’ensemble des êtres vivant sur la terre.
Selon GREEN PEACE entre 1985 et 2019 Seulement 1,6% de la déforestation au brésil a eu lieu dans les territoires indigènes de l’Amazonie au Brésil mais avec l’arrivée du Président JairBolsonaro au Pouvoir en 2019, toutes les efforts qui avaient été mise en place pour défendre les droits des indigènes et la protection de la Forêt Amazonienne ont été jetés dans l’oubli car le président quant à lui, favorisait les agro-industriels au détriment de l’environnement et des peuples autochtones.
Cette politique a entrainé la déforestation massive car entre 2019 et 2020, le foret a perdu environ 11000 km2 ce qui a mis sous menace cette population qui dépendent de la forêt, il faut ajouter l’augmentation des feux de forêts qui ont tendance à se multiplier chaque année pour des fins d’exploitations miniers et l’expansion de l’agriculture.
Le projet de loi 191/2020 est parmi ceux les plus menaçants, puisqu’il prévoit de rendre les terres autochtones accessibles à l’exploitation minière et à d’autres industries, ce qui constitue une menace sérieuse pour la souveraineté et la sécurité des peuples autochtones. Cette politique a entrainé la multiplication des exploitants illégal qui parfois s’en prennent aux vies des autochtones.
Mais avec le nouveau Président Luiz Inácio Lula da Silva, il y a une lueur d’espoir que ces pratiques cessent car après juste la proclamation des résultats de l’élection, le nouveau président fraichement élu a participé dans la COP 15 sur la biodiversité qui s’est tenu au Canada, un signe qui montre son engagement envers la protection de l’environnement.
Conséquences de la déforestation dans l’Amazonie
Depuis 2019, la déforestation en Amazonie a plusieurs conséquences, d’après les observations des scientifiques et des experts de la forêt Amazonienne. En voici quelques-unes :
1. Perte de biodiversité : L’Amazonie abrite un vaste éventail d’espèces végétales et animales, et la déforestation a un impact important sur leurs habitats. La destruction des forêts entraîne aussi l’extinction de nombreuses espèces ce qui affecte l’équilibre de l’écosystème et rende l’Amazonie plus vulnérable aux épidémies.
2. Le changement climatique : La forêt amazonienne est un puits de carbone essentiel, qui stocke des milliards de tonnes de dioxyde de carbone dans ses arbres et son sol. La déforestation libère ce carbone dans l’atmosphère, contribuant ainsi au réchauffement de la planète et au changement climatique.
3. L’érosion des sols : Les arbres contribuent à absorber l’eau et à maintenir le sol en place. La déforestation cause l’érosion du sol, ce qui rend la croissance des plantes plus difficile et rend le sol moins fertile.
4. Impact culturel : Les peuples indigènes vivent en Amazonie depuis des milliers d’années, la déforestation a un impact significatif sur leur mode de vie. La déforestation présente de graves conséquences pour les populations indigènes vivant dans la forêt amazonienne. Voici quelques exemples de l’impact de la déforestation sur ces communautés :
– Perte de terres : Les populations indigènes dépendent de la forêt pour leur subsistance, notamment pour la chasse, la pêche et la cueillette. La déforestation entraîne la perte de leurs terres traditionnelles et des ressources dont ils dépendent pour survivre.
– Déplacement : La déforestation entraîne souvent le déplacement des communautés autochtones, les obligeant à s’installer dans de nouvelles zones où elles n’ont pas toujours accès aux ressources dont elles ont besoin.
– Impacts sur la santé : La déforestation entraîne la perte de plantes médicinales et d’autres ressources que les populations autochtones utilisent pour soigner leurs maladies et leurs blessures. En outre, la déforestation provoque une exposition accrue aux maladies, car les gens sont obligés de vivre plus près les uns des autres et des animaux.
– Impacts culturels : Les populations autochtones ont des liens culturels profonds avec la forêt et les ressources qu’elle fournit. La déforestation entraîne la perte des connaissances et des pratiques traditionnelles, ainsi que l’érosion de l’identité culturelle.
La déforestation dans l’Amazonie a de graves conséquences pour les populations autochtones vivant dans la forêt amazonienne, car elle affecte leurs terres, leur santé et leur patrimoine culturel ainsi qu’à la population mondiale en générale. Donc, Il est essentiel de prendre des mesures pour protéger ces communautés et leur mode de vie car selon les Nations-Unis les peuples autochtones ont le savoir-faire de protéger notre planète.
En conclusion, la déforestation en Amazonie depuis 2019 a eu des conséquences importantes, affectant non seulement l’environnement mais aussi les personnes qui y vivent. Il est crucial d’agir pour protéger l’Amazonie et sa biodiversité.
Il faut signaler que le Président Bolsonaro a été accusé de Génocide puisque pendant cette période plusieurs leaders des peuples Autochtones ont été tués et à cela s’ajoute 1100 personnes mort à cause du COVID 19 faute de manque d’assistance de la part du gouvernement de Brasilia.
Willow Project aux Etats-Unis
Le projet Willow est un projet de forage pétrolier et gazier dans la National Petroleum Reserve-Alaska (NPRA), une région du nord de l’Alaska qui abrite une grande diversité d’espèces sauvages et des espèces végétales.
Le projet Willow est développé par la société ConocoPhillips. Il s’agit d’un projet clé pour l’entreprise, qui vise à accroître sa production pétrolier en Alaska. Le projet comprend la construction de plateformes de forage, de routes d’accès, de pipelines et d’autres infrastructures nécessaires à l’extraction du pétrole.
Comme pour tout projet de forage pétrolier, l’impact environnemental du projet suscite des inquiétudes. Dans le cas du projet Willow, il y a une inquietude de l’impact potentiel sur l’écosystème sensible de la région, y compris sur la faune et la flore qui l’habitent. Pour répondre à ces préoccupations et atténuer l’impact environnemental du projet, ConocoPhillips a proposé un projet de récupération des déchets. Ce projet vise à récupérer et à réutiliser l’eau utilisée dans le processus de forage, ainsi qu’à recycler et à réutiliser d’autres matériaux utilisés dans la construction et l’exploitation du projet. Le projet de récupération des déchets est considéré comme un élément clé du plan global de gestion de l’environnement pour le projet Willow et vise à réduire l’impact du développement sur l’écosystème fragile de la région.
Malgré, ces explications positives de la part de ConocoPhillips, des conséquences sur le mode de vie en Alaska sont énormes :
– Impacts sur l’environnement : Le projet Willow impliquerait des forages dans une zone qui abrite une grande variété d’animaux sauvages, notamment des caribous, des ours polaires et des oiseaux migrateurs. Le projet pourrait perturber les schémas de migration, modifier l’habitat et augmenter la probabilité de déversements de pétrole, ce qui pourrait avoir des effets dévastateurs sur les écosystèmes environnants.
– Le changement climatique : L’extraction et la combustion de combustibles fossiles, tels que ceux qui seraient produits par le projet Willow, contribuent au changement climatique. Le projet pourrait également augmenter la quantité de gaz à effet de serre libérés dans l’atmosphère par le processus de forage et le transport du pétrole et du gaz.
– Impacts sur la santé publique : Le projet Willow impliquerait l’utilisation de machines lourdes, qui pourraient rejeter des polluants toxiques dans l’air et dans l’eau. Cela pourrait avoir des répercussions négatives sur la santé des communautés voisines, notamment des maladies respiratoires, des cancers et d’autres problèmes de santé.
– Impacts économiques : Bien que le projet Willow puisse être source d’emplois et d’avantages économiques, il pourrait également avoir des répercussions économiques négatives. Par exemple, l’industrie du tourisme en Alaska dépend de la beauté naturelle et de la faune de la région. Le projet pourrait nuire à cette industrie en endommageant l’environnement et en réduisant le nombre de touristes qui visitent la région.
Dans ce milieu du mois de mars 2023, le président Américain Joe Biden a approuvé ce projet de forage du pétrole sur la côte nord de l’Alaska riche en pétrole, alors que le Président avait promis lors de sa campagne électorale d’arrêter de nouveaux forages pétroliers sur les terres publiques.
Les militants écologistes ont pour cette occasion lancée des campagnes sur les réseaux sociaux et ont organisé des manifestations en guise de protestation de ce projet WILLOW de la société ConocoPhillips car selon eux, met en péril le legs climatique du président.
Cette information intervient alors que la Maison-Blanche, dans un grand élan de conservation, avait annoncé qu’elle interdirait ou limiterait le forage dans certaines autres régions de l’Alaska et de l’océan Arctique.
Willow Project est localisée dans la Reserve Nationale de pétrole d’Alaska et avec la crise énergétique due à la guerre en Ukraine, les prix de l’énergie sont envolés car la Russe le grand exportateur du Gaz s’est retrouvée sous les sanctions de la part des pays de la communauté internationale et ne pouvait plus vendre son gaz et son pétrole à l’occident.
En conclusion, le projet Willow pourrait avoir d’importante conséquences environnementales, sanitaires et économiques, ce qui souligne l’importance de prendre en compte l’impact environnemental de tels projets et de rechercher des alternatives plus durables aux combustibles fossiles.
Plan du gouvernement Norvégien d’ouvrir ses fonds marins à l’extraction des mines
L’invasion de la Russie en Ukraine a totalement perturbé les échanges mondiaux suite aux sanctions que la communauté internationale a infligé à la Russie pour la faire revenir à la raison,alors que la majorité des pays occidentaux dépendaient du pétrole et du gaz Russe. Ces sanctions ont affecté le mode de vie de la population mais a aussi permis à plusieurs personnes à chercher d’autres alternatives mais aussi de penser plus à la transition écologique car le gaz et le pétrole fait partie des énergies fossiles nuisible à l’environnement raison pour laquelle plusieurs des matières premières comme le cuivre, Zinc, Cobalt, lithium et des terres rares sont très convoitées suite à leur utilité dans la fabrication des batteries électriques, des panneaux photovoltaïques, des turbines d’éoliennes, les ordinateurs ou autres téléphones portables …
Des leçons ont été tirées sur les conséquences énormes qui pourraient surgir avec la dépendance en matières premières, raison pour laquelle de nombreuses pays dont la Norvège cherchent coûte que coûte des solutions pour entre dans cette nouvelle ère de la transition écologique sans toutefois dépendre des autres pays comme la chine qui le plus grands fournisseurs des terres rares. C’est pourquoi le gouvernement Norvégien envisage d’extraire ces matières premières dans ses eaux.
D’après les informations qui ont été diffusées par la Radio France Internationale, le Ministre Norvégien du Pétrole et de l’énergie Terje Aasland a affiché l’importance de ces matières premières : « Nous avons besoin des minerais pour réussir la transition écologique, Actuellement, les ressources sont contrôlées par quelques pays, ce qui nous rends vulnérables »
Cette décision intervient juste après la sortie du sommet sur le pacte Financier mondial qui s’est tenu à paris en juin 2023 et ce sommet était particulièrement sur la lutte contre le changement climatique que les organisations comme Green Peace ont dit que la montagne a accouché d’une souris c’est-à-dire qu’il n’y a pas eu des mesures concrètes qui ont été prise sur la lutte contre le changement climatique.
Malgré, cette volonté de faire la transition énergétique, plusieurs organisations qui luttent pour la protection de l’environnement dont Green Peace et Fondation Mondiale de l’Environnement (WWF) ainsi que le conseil consultatif scientifique des académies Européennes (EASAC), une organisation composée des académies Nationales des sciences des Etats membres de l’EU ainsi que la Norvège, de la suisse et du Royaume-Uni ont tous condamné le projet de l’Etat Norvégien de l’extraction de ces matières premières dans l’océan par exemple WWF a dit que la surface que le gouvernement a mis en disposition est supérieur à la superficie du Royaume-Uni dont 281 000 km2.
D’après ces mêmes scientifiques ci-haut citées l’exploitation minière du plus grand gisement des terres rares d’Europe pourrait rendre la vie impossible aux SAMIS, le peuple autochtone du nord de la Scandinavie.
L’extraction de ces minerais n’entrainera pas des conséquences aux SAMIS mais aussi toutes les écosystème maritimes et terrestre.
La part du changement climatique dans l’augmentation
de la pauvreté dans le monde.
Le changement climatique a un impact significatif sur la pauvreté dans le monde. Le changement climatique entraîne des phénomènes météorologiques extrêmes, tels que des sécheresses et des inondations, qui endommagent fortement les cultures, les terres et les habitations. Ces phénomènes entraînent à leur tour des pénuries de nourriture et d’eau, des déplacements de population et une instabilité économique. Les communautés pauvres, en particulier celles des pays en développement, sont souvent les plus vulnérables aux effets du changement climatique, car elles ne possèdent pas des ressources nécessaires pour s’adapter ou se remettre de ces événements. Cela conduit à un cycle de pauvreté et de dégradation de l’environnement qu’il est difficile de briser.
Aucun pays dans le monde n’est pas à l’abri des effets du changement climatique mais la façon de ce changement affecte la population est différente, les pays pauvres se retrouvent dans une extrême pauvreté qu’ils n’en remettront pas tandis que les pays qui étaient en progression au niveau de développement économique bascule dans l’extrême pauvreté. Les experts de la Banque Mondiale estiment que 130 millions de personnes vont se retrouvent dans une pauvreté dans les dix prochaines années et que des migrations liées aux changement climatique vont accroitre partout.
Selon le rapport de l’Organisation météorologique Mondiale du 19 octobre 2021, l’évolution du régime des précipitations, la hausse des températures et l’augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes ont contribué à aggraver l’insécurité alimentaire, la pauvreté et les déplacements de population en Afrique en 2020, ce qui n’a fait qu’accentuer la crise socio-économique.
Il est donc important de lutter contre le changement climatique non seulement pour protéger l’environnement, mais aussi pour promouvoir le développement social et économique et réduire la pauvreté dans le monde entier d’où l’importance de protéger l’environnement.
La part du changement climatique dans l’augmentation des VBG
Le changement climatique contribue à une augmentation de la violence sexiste. Lorsque le changement climatique entraîne une dégradation de l’environnement, il peut avoir un impact sur la sécurité alimentaire et hydrique, ce qui peut accroître la concurrence et les conflits autour des ressources. Cela entraîne des déplacements et des migrations, qui peuvent exacerber les inégalités existantes entre les sexes et accroître la vulnérabilité des femmes à la violence. Les femmes et les filles sont souvent les plus touchées par le changement climatique en raison des normes sociales qui limitent leur accès aux ressources et leur pouvoir de décision. En outre, les femmes sont souvent chargées d’aller chercher de l’eau et du combustible loin de leurs domiciles, ce qui est très dangereux car des risques d’agression de caractère sexuel sont énormes, il y a même des actes de kidnapping ou les filles deviennent des esclaves sexuels, une plaie qu’elles ne s’en remettront. c’est pour cela qu’Il est très important de s’attaquer aux inégalités entre les sexes et de promouvoir l’autonomisation des femmes pour réduire le risque de violence sexiste dans le contexte du changement climatique.
Selon le programme des nations Unies pour l’environnement(PNUE), 80% des personnes déplacées en raison des changements climatiques sont des femmes.
Les femmes qui participent dans la protection de l’environnement subissent des violences dans l’exercice de leurs fonctions.
D’après la Michelle Bachelet Haute-commissaire des Nations-Unies aux droits de l’homme (HCDH),entre 2016 et 2019, environ 1698 actes de violences ont été enregistrés au Mexique et en Amérique centrale contre les défenseuses des droits Humains. Les femmes déplacées sont très exposées à la violence, y compris la violence sexuelle.
Si on veut réellement en finir avec les violences basées sur le genre, la lutte contre les effets du changement climatique ne devait pas être oublier car des migrations liées aux effets du changement climatique augmentent d’une manière exponentielle partout.
La part du changement climatique dans la cohésion sociale
Le changement climatique contribue à la désunion d’un pays ce qui peut avoir un impact négatif sur les efforts de consolidation de la paix de plusieurs manières.
Tout d’abord, le changement climatique entraîne une dégradation de l’environnement et une raréfaction des ressources, ce qui provoque dans certain cas des tensions sociales et économiques. Le changement climatique entraine également des déplacements et des migrations, une chose qui crée des tensions entre différents groupes et exacerber les divisions sociales existantes. Lorsque des personnes sont contraintes de migrer en raison de changements environnementaux, elles peuvent être confrontées à la discrimination et à la marginalisation dans leurs nouvelles communautés, ce qui peut entraîner des conflits et une désunion.
Selon la Banque Mondiale, les périodes de sècheresses prolongées entrainent la montée de l’insécurité au Sahel et la hausse des restrictions imposées au déplacement des éleveurs nomades perturbent sévèrement les modes traditionnelles de gestions des troupeaux, conduisant à des conflits plus fréquents et potentiellement plus graves.
Mais d’un autre côté, la lutte contre le changement climatique peut aussi être l’occasion pour les pays de s’unir et de travailler à un objectif commun. Le changement climatique est un problème mondial qui touche tous les pays, et sa résolution nécessite une coopération et une collaboration au niveau international. Mais ce qui est désolent est que les politiques de développement économiques sont centrées sur le programme de production sans toutefois se soucient du bien-être de la population et de la nature. Pour ce, il faut le partenariat comme le stipule l’ODD 17 en travaillant ensemble à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à la promotion du développement durable. En outre, l’investissement dans les énergies renouvelables et d’autres solutions durables peut créer de nouvelles opportunités de croissance économique et de développement social sans toutefois nuire à l’environnement.
La part du changement climatique sur la santé
Le changement climatique constitue une très grande menace pour la santé mondiale et aucun pays n’est à l’abris et les professionnels de la santé ainsi que des scientifiques du monde entier ont déjà manifestés leurs inquiétudes aux effets du changement climatique sur la santé.
Le changement climatique a une part dans l’augmentation des maladies dans certaines régions du monde, c’est le cas des maladies hygiénique comme le Cholera, dysenterie, la fièvre typhoïde qui souvent résultent des inondations ainsi que des maladies infectieuses, des troubles psychiques…
Selon l’Organisation Mondiale de la Sante, le changement climatique est responsable d’au moins 150000 décès par an, chiffre qui devait doubler d’ici 2030.
Dans leur second rapport du 18 mars 2022 publié en collaboration avec une trentaine de chercheurs internationaux, The Lancet Planetary Health indique que 9 millions de personnes meurent chaque année dans le monde à cause de la pollution, parce qu’elles sont exposées à un air, une eau ou de sols contaminés par des substances toxiques. Un décès sur six est ainsi attribuable à la pollution, ce qui en fait le facteur de risque environnemental numéro un en termes de maladies et des décès prématurés : c’est trois fois plus que les morts cumulés des suites du Sida, de tuberculose et du paludisme.
Et si souvent on dit que le plus grand cadeau que possède l’homme est la vie, pourquoi les politiciens se soucient plus à l’économie qu’à la santé? Peut-être parce que le malheur tombe sur des familles modestes qui trouvent difficultés à payer pour se faire soigner car la plupart de ces maladies sont incurables et leurs traitements sont coûteux alors que ces grands milliardaires vivent dans un environnement sain hors de la porte des effets du changement climatique.
Pour le GIEC, le réchauffement climatique aura des répercussions sur la santé des populations vivant dans les régions tropicales. En Afrique par exemple, la hausse de température favorise la prolifération de moustiques et des populations seront davantage exposées à des maladies comme le paludisme, la dengue et d’autres infections transmises par les insectes.
Des séismes et des inondations sont responsable de la destruction des infrastructures comme les Routes, les hôpitaux, les barrages hydrauliques, contaminations des sources d’eau etc…tous ces évènements a des répercussions sur la santé de la population qui se retrouvent dans une situation ou l’aide est extrêmement difficile à leurs parvenir.
Dans des jours avenir, les décès liés au changement climatique vont accroitre dans toute les régions du monde car il y a peu de volonté politique de mettre en place de mesure strictes et des lois sur la lutte contre le changement climatique et la protection de l’environnement.
L’augmentation de la chaleur actuellement fait des victimes notamment en Asie ou par exemple lors du pèlerinage à la Mecque au moins 1300 fidèles ont perdu la vie suite au forte chaleur qui allait jusqu’à 500c. ces mêmes phénomènes ont été observées en Inde, aux Etats-Unis, en Europe du Sud et l’Asie du Sud-Est…
Il faut noter qu’à part des conséquences que le changement climatique a sur l’homme, les animaux et certaines plantes sont aussi sous menaces grandissantes et certains ont disparus d’autres sont en voie de disparition alors que la vie humaine en dépende.
Le phénomène El niño et l’avancée du désert en Afrique
El niño est le terme utilisé pour décrire le réchauffement d’une partie du pacifique qui se produit, en moyenne, tous les trois à sept. Ce phénomène entraine la hausse des températures et a un impact sur le climat à travers le monde, certains endroits recevant davantage de pluie tandis que d’autres n’en reçoivent aucune.
En Afrique, El Niño a entraîné des sécheresses prolongées dans certaines régions notamment de la corne de l’Afrique, tandis que d’autres ont connu des inondations soudaines et des tempêtes violentes c’est le cas des pays de l’Afrique Australe comme le Mozambique et le Malawi. Ces événements météorologiques extrêmes ont eu des répercussions sur la vie des communautés locales, notamment en ce qui concerne la sécurité alimentaire (Selon une alerte régionale FEWS NET, l’Est de l’Afrique du sud, le nord du Malawi, le Lesotho, le Sud du Zimbabwe et du Mozambique, le Botswana, la Namibie et certaines régions de la Tanzanie ont connu une sècheresse prolongée et des températures inhabituellement élevées et a entrainé des mauvaises récoltes).
Pour ce qui est de la santé : des maladies hydriques ont frappé sévèrement la population, ce qui a rendu la situation très compliquée car même des infrastructures de santé ont été touchées par des inondations, des millions d’animaux se sont retrouvés sans leurs nourritures à cause des longues sècheresses qui a frappé la corne de l’Afrique ou des centaines d’animaux sont morts par manque de pâturages.
En outre, le phénomène El Niño contribue également à l’avancée du désert dans certaines régions d’Afrique. Des études ont montré que les changements climatiques causés par El Niño peuvent augmenter la fréquence et l’intensité de la sécheresse, ce qui peut conduire à une désertification accrue et à une perte de terres cultivables pour les communautés locales qui la majorité vive de l’agriculture et l’élevage.
Pour faire face aux impacts du phénomène El Niño et du changement climatique en Afrique, il faut la gestion efficace des ressources naturelles, promouvoir le développement durable et la mise en place de stratégies d’adaptation visant à renforcer la résilience des communautés locales.
La situation sur le continent Asiatique
L’Asie, et plus particulièrement l’Asie du Sud-Est, est la région la plus menacée par le changement climatique car d’après l’ONU 70% de la population mondiale qui sera davantage touchée par l’élévation du niveau de la mer vivent dans des pays de l’ASEAN(une association des nations d’Asie du Sud-Est et regroupe 10 Etat dont l’Indonésie qui est le créateur, la Malaisie, Singapour , la Thaïlande et le philippines, le Brunei, le Vietnam, le Laos, la Birmanie et le Cambodge)et plus particulièrement les régions Asie-Pacifique.
Le tsunami de Fukushima, qui a frappé le Japon en 2011, a été l’une des catastrophes les plus dévastatrices de l’histoire du japon et de l’Asie en générale. Cet événement a été déclenché par un séisme de magnitude 9,0 au large de la côte du Japon, qui a provoqué un tsunami de grande ampleur qui a inondé les zones côtières et causé des dommages considérables à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi.
Les conséquences de cet événement ont été importantes, avec des pertes en vies humaines et des dommages matériels considérables. Les effets à long terme sur la santé et l’environnement continuent également d’être étudiés et évalués.
Les intempéries, les inondations et les tempêtes sont également des défis majeurs, en particulier dans des pays comme l’Indonésie et les Philippines, le Pakistan et l’Afghanistan, seulement au Pakistan les effroyables inondations ont récemment fait 1136 décès et 33 millions de personnes ont été affectés et d’après les propos du premier Ministre Pakistanais M. Muhammad Shehbazlors de la COP 27 : « l’ampleur des catastrophes climatique a noyé le tiers de mon pays et ont touché 33 millions de personnes alors que le Pakistan émet mois de 1%. »
Ces événements météorologiques extrêmes causent des dommages considérables aux infrastructures, à la population et aux économies locales, en particulier dans les zones vulnérables comme les régions côtières, les bassins fluviaux et dans des régions montagneuses qui sont confrontées par des glissements de terrains fréquents.
Vague de chaleur en Europe
L’Europe connaît depuis quelques années une augmentation des températures chaudes, qui serait directement liée au changement climatique d’origine anthropique(humaine). Des vagues de chaleur plus fréquentes et plus intenses, ont des répercussions importantes sur la santé humaine, l’agriculture et l’environnement. Par exemple, en 2019, plusieurs pays d’Europe occidentale ont connu une vague de chaleur qui a battu des records de température.
Voici quelques exemples des conséquences liées a cette tendance :
Fonte des glaciers : Les glaciers d’Europe fondent de plus en plus rapidement en raison de la hausse des températures, ce qui peut avoir un impact sur les ressources en eau et provoquer des risques naturels tels que des glissements de terrain et des inondations. Selon les experts d’ici l’été 2030, il n’y aura plus des glaces dans l’arctique. Et si rien n’est fait la fonte de glace causera des conséquences partout dans le monde et des animaux qui vivent dans cette région vont souffrirvoire même disparaitre.
Incendies des forêts : Le risque d’incendies de forêt en Europe a augmenté en raison de conditions plus chaudes et plus sèches, ce qui a eu des impacts négatifs sur la biodiversité et cause des dommages économiques. Des feux de forêts qui ont ravagés le Portugal, l’Espagne et la France ces 3 derniers années ont eu des impacts sur la biodiversité animales et végétales.
L’élévation du niveau de la mer : La hausse des températures entraîne une élévation du niveau de la mer, ce qui peut provoquer des inondations et l’érosion des zones côtières.
Impacts sur l’agriculture : Les températures plus chaudes peuvent avoir un impact sur le rendement des cultures et la sécurité alimentaire, en particulier dans le sud de l’Europe comme en France, Italie, Espagne et le Portugal.
Ces tendances soulignent l’urgence d’agir pour lutter contre le changement climatique et promouvoir le développement durable en Europe et dans le monde.
Au cours des cinq dernières années c’est-à-dire de 2015-2019, l’Europe a connu à plusieurs reprises des vagues de chaleur et des températures élevées record, qui sont probablement liées au changement climatique d’origine humaine. En voici quelques exemples :
En 2019, l’Europe a connu le mois de juin le plus chaud de son histoire, avec des températures atteignant 46 degrés Celsius dans certaines régions de France et d’Allemagne.
L’été 2018 a également été exceptionnellement chaud, avec des températures atteignant 48 degrés Celsius dans certaines régions d’Espagne et du Portugal.
En 2017, plusieurs vagues de chaleur ont frappé l’Europe, provoquant des incendies de forêt et entraînant un pic d’admissions à l’hôpital pour des maladies liées à la chaleur.
En 2016, certaines parties de l’Europe ont connu une vague de chaleur qui a duré plusieurs semaines, provoquant des sécheresses et de mauvaises récoltes dans certaines régions.
En 2015, une vague de chaleur dans le sud de l’Europe a entraîné des températures record qui ont contribué à des centaines de décès.
Ces vagues de chaleur et ces températures élevées ont eu des répercussions importantes sur la santé humaine, l’agriculture et l’environnement. Elles ont également mis en évidence le besoin urgent d’agir pour lutter contre les effets du changement climatique. Ces vagues de chaleur ont entrainé la fonte de glace et le monte des eaux de la mer et la fonte des glaces a des conséquences sur toutes les continents et surtout les animaux polaires disparaissent.
Situation en Amérique
Le continent américain est confronté à des défis importants liés à la crise climatique, notamment l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des phénomènes météorologiques extrêmes : Comme les inondations et les ouragans qui sont devenus plus fréquents et plus violents dans de nombreuses régions de l’Amérique, causant des dommages importants aux infrastructures, aux habitations et aux moyens de subsistance. Et tous cela est dû à la déforestation massive et la croissance des activités industrielles qui émettent plus de CO2.
L’élévation du niveau de la mer : Les villes et les communautés côtières de l’Amérique sont de plus en plus vulnérables aux inondations et à l’érosion causées par l’élévation du niveau de la mer, qui a également un impact sur les écosystèmes côtiers et la biodiversité marine et terrestre.
Sécheresses et incendies de forêt : De nombreuses régions de l’Amérique connaissent également des sécheresses plus fréquentes et plus graves, qui ont des répercussions sur l’agriculture, les ressources en eau et la santé des écosystèmes. Cela peut également augmenter le risque d’incendies de forêt, qui peuvent causer des dommages importants aux communautés notamment les peuples autochtones qui dépendent des forets, et aux écosystèmes, C’est le cas des feux de forêt qui ont ravagés l’Amazonie en 2019 avec 906 001 hectares de surface brulés.
Impacts sur la biodiversité : La crise climatique a également des répercussions sur la biodiversité dans de nombreuses régions des Amériques, notamment sur les récifs coralliens, les forêts et d’autres écosystèmes. Cela a des conséquences importantes sur la santé de ces écosystèmes, ainsi que sur les communautés qui en dépendent pour leur subsistance.
Impacts sociaux et économiques : Les impacts de la crise climatique exacerbent également les inégalités sociales et économiques dans de nombreuses régions des Amériques, en particulier pour les communautés vulnérables et marginalisées.
Les inondations et les ouragans sont des risques naturels courants sur le continent américain, et le changement climatique les rend plus fréquents et plus graves. Voici quelques exemples récents :
L’ouragan Iota : En novembre 2020, l’ouragan Iota a touché le Nicaragua et a causé d’importants dégâts, notamment des inondations et des glissements de terrain.
Ouragan Laura : en août 2020, l’ouragan Laura a frappé la côte du golfe du Mexique aux États-Unis, causant des milliards de dollars de dégâts et plusieurs décès.
Ouragan Dorian : en septembre 2019, l’ouragan Dorian a frappé les Bahamas et a causé des dégâts catastrophiques, notamment des inondations et d’importants dégâts matériels.
Inondations dans le Midwest : En 2019, de fortes précipitations ont provoqué des inondations dans le Midwest des États-Unis, qui ont causé d’importants dégâts aux infrastructures et aux cultures.
Ouragan Maria : En 2017, l’ouragan Maria a frappé Porto Rico et a causé d’importants dégâts, notamment des inondations, des glissements de terrain et des pannes d’électricité généralisées.
Ces événements illustrent les effets dévastateurs des inondations et des ouragans sur les communautés et les économies de la population Américaine. Pour faire face à la crise climatique, il est urgent d’agir à tous les niveaux, qu’il s’agisse d’actions individuelles ou de politiques nationales et internationales. En réduisant les émissions de gaz à effet de serre, en promouvant le développement durable et en renforçant la résilience face aux impacts climatiques.
La situation en Océanie.
Le changement climatique a un impact significatif sur la région de l’Océanie comme l’élévation du niveau de la mer ou des îles comme le Samoa sont menacées d’être Submergée par l’eau dans les années à venir.L’ augmentation de la fréquence et de l’intensité des cyclones et des tempêtes tropicales, augmentation de l’acidité des océans et du blanchiment des coraux, modification des régimes pluviométriques fragilisent cette partie de la terre surtout les populations, les écosystèmes et les économies de l’Océanie en général.
De nombreuses nations insulaires du Pacifique sont particulièrement vulnérables aux effets du changement climatique en raison de l’exiguïté de leur territoire, de leurs ressources limitées et de leur grande dépendance à l’égard des écosystèmes côtiers pour leur alimentation, leurs moyens de subsistance et leur culture, l’exemple récent sont des pluies torrentielles qui ont frappées l’ile Tonga en 2021 et qui a pris une semaine pour l’aide aux sinistres arrivent.
Malgré, des efforts entrepris par les gouvernements et des ONG locales et Internationales, l’Océanie reste une partie très vulnérable aux effets du changement climatique car à part ces tempêtes et des fortes pluies, les feux de forêts aussi font partie des menaces, l’exemple récent sont les feux de forêts qui ont frappés l’Australie en 2019-2020 ou plus de 5,8 millions hectares c’est-à-dire 20% des forets ont disparus.
Situation dans la région de l’Afrique de l’Est
La région de l’Afrique de l’Est est l’une des régions les plus vulnérables aux effets du changement climatique. Les impacts du changement climatique dans cette région ont des effets significatifs sur la sécurité alimentaire, les moyens de subsistance et la santé des communautés locales. Voici quelques exemples :
- Sècheresse : les sécheresses dans la région de l’Afrique de l’Est sont devenues plus fréquentes et plus graves en raison du changement climatique. Les sécheresses ont un impact significatif sur la sécurité alimentaire à cause des longues sècheresses et surtout l’élevage patine ou ont tendance à disparaitre à cause de manque de pâturage. La sécheresse affecte en particulier les zones rurales qui vivent de l’agriculture et de l’élevage.
- Inondations : Les inondations sont également fréquentes dans la région de l’Afrique de l’Est, en particulier dans les régions côtières et les bassins fluviaux. Les inondations ont un impact significatif sur les infrastructures, les habitations et les moyens de subsistance locaux. Ici on peut donner l’exemple du Burundi qui est frappé régulièrement par les inondations, l’Est de la RDC qui ont fait des centaines de mort à Nyamukubi et à Bushushu au Sud Kivu en 2023.
- Pénurie d’eau : La pénurie d’eau est un problème croissant dans la région de l’Afrique de l’Est, en raison de la sécheresse qui perturbe le cycle de l’eau et de la dégradation de l’environnement. La pénurie d’eau a un impact sur la santé et le bien-être des populations, ainsi que sur la production alimentaire. La pénurie d’eau entraine des tensions surtout au Soudan ou les éleveurs et les agriculteurs se confrontent régulièrement.
- Migration : Les effets du changement climatique ont entraîné une augmentation de la migration dans la région de l’Afrique de l’Est, notamment en raison de la sécheresse, des inondations, de la pénurie d’eau…et cela a un impact sur la population qui s’est retrouvée privée de certains droits comme l’éducation, les soins de santé et cela surtout dans les pays de la corne de l’Afrique comme la Somalie.
Situation au Burundi.
Le Burundi, comme beaucoup d’autres pays africains, est très vulnérable aux impacts du changement climatique. Au cours des dix dernières années, le pays a été confronté à plusieurs défis énormes liés au changement climatique, notamment :
- Diminution des précipitations : Le Burundi a connu une baisse des précipitations au cours des dix dernières années, ce qui a eu un impact sur les rendements des cultures et la production alimentaire. Cela a entraîné des pénuries alimentaires et une augmentation des prix des denrées alimentaires, en particulier dans les zones rurales qui le pouvoir d’achat est bas. Des longues sècheresses ont été constatées notamment dans les provinces comme kirundo et Cankuzo
- Inondations : Les fortes précipitations ont également entraîné des inondations dans certaines régions du pays, provoquant des déplacements de la population et des dommages aux infrastructures. L’exemple le plus récents c’est Gatumba qui, une grande partie de la population a été obligée de fuir et s’est retrouvée dans des camps des déplacés.
- Érosion des sols : La déforestation et les pratiques agricoles intensives ont contribué à l’érosion des sols, ce qui a eu un impact sur la productivité agricole et la sécurité alimentaire.
- Glissements de terrain : Le Burundi est sujet aux glissements de terrain, en particulier dans les régions montagneuses. La déforestation et les fortes précipitations ont augmenté le risque de glissements de terrain dans plusieurs parties du pays notamment dans les régions de Kirimiro, Buyenzi et certaines parties de l’Imbo.
- Températures extrêmes : Le Burundi a connu des vagues de chaleur ou la température pouvait atteindre les 30 degré Celsius en pleine saison pluvieuse.
Le gouvernement du Burundi a pris certaines mesures pour relever ces défis, notamment en encourageant le reboisement et les pratiques agricoles durables, et en investissant dans des infrastructures résistantes au changement climatique. Cependant, il est encore nécessaire de prendre des mesures plus importantes pour faire face aux impacts du changement climatique.
Malgré tous ces initiatives de l’Etat, plusieurs centaines d’hectare d’arbres sont coupés chaque année pour la construction et le chauffage, et si des mesures urgentes ne sont prises pour trouver des nouveaux matériels de construction et de chauffages, les effets liés aux changement climatique continueront à faire des dégâts et ça entrainera des pertes significatives pour la population et pour le pays en générale.
Conclusion
Chaque année, presque dans toute les continents, des conférences internationales sur comment lutter contre les effets du changement climatique se tiennent mais ne parviennent pas à faire bouger les lignes sur comment les mesures prise peuvent être mis en application. Depuis la signature des accords de Paris en 2015, le réchauffement planétaire n’a pas cessé d’augmenter car seulement l’an 2022 a enregistrée des chiffres records dépassant même 50 degré Celsius dans certaines régions, une situation qui a dégénérée en 2023 et en 2024.
Des politiques mensongères sont devenus une méthode pour calmer l’opinion publique alors qu’en réalité ils ne s’en soucient pas des impacts des effets du changement climatique sur la population mais sont plus préoccupées par des économies au détriment des destructions et des pertes quotidiennes.
De l’arctique à l’antarctique, les effets du changement climatique se font sentir et même les scientifiques prédit qu’ici 2030 l’arctique pourrait connaitre son premier été libre suite aux vagues de chaleur dans l’hémisphère Nord et ça sera le premiers composant du système terrestre que nous allons perdre (Prof Dirk Notz de l’université d’Hambourg, Allemagne).
Malgré toutes ces menaces, des nouveaux chantiers d’énergies fossiles continuent de voir le jour, des pollutions augmentent considérablement et les plus démunis soufrent. Au lieu de combattre les effets du changement climatique, des guerres de dominations naissent et la terre devient de plus en plus vulnérables.
Parfois je me pose ces questions : quel est le but final de ces conférences internationales sur le climat et parfois je me demande Qui gouverne le monde, peut-être qu’il veut la destruction de la terre, aussi une question qui me hante toujours est : que ce que je dirais à mes enfants sur la terre que je vais les hériter.
Mais on peut changer la donne car en réduisant les émissions de gaz à effet de serre et en encourageant les pratiques durables, en promouvant une économie verte il sera possible de limiter les impacts du changement climatique sur l’environnement, nous serons à mesure aussi d’atténuer les effets négatifs du changement climatique et promouvoir un avenir plus sain et plus résilient pour tous.
Il est temps d’agir sans qu’il ne soit trop tard!
Ecrit et rédigé par Cadeau NIYORUGERO