CAMPAGNE SIKOZUBAKWA

CAMPAGNE SIKOZUBAKWA

Suite aux faits violant les droits de la femme observés ou entendus qui se passent dans nos communautés et suite aux barrières coutumières qui font que la femme se retrouve condamner à vivre dans un enfer éternel sans manifester ses sentiments, l’organisation Ishaka 2250 en partenariat avec la République Fédérale d’Allemagne au Burundi organise une très vaste campagne de sensibilisation dans trois provinces dont Bujumbura-Rural, Ngozi et Gitega dans le but d’arrêter ces propagations discriminatoires  dans une campagne intitulée Sikozubakwa( qui se traduit en français « ce n’est pas comme ça que foyer se construit »  qui est un antonyme de Nikozubakwa.

Plus de 1000 femmes et une centaine d’hommes ont été sensibilisés sur les droits de la femme, de l’enfant ainsi que l’introduction aux ODD tout en expliquant plus sur l’ODD 5 qui parle de l’Egalite entre les sexes tout en se basant sur les Violences Basées sur le Genre (VBG), des théâtres forum sur les droits de la femme et de l’enfant ont été ainsi joués afin de solidifier les informations obtenues.

Des témoignages des femmes qui ont vécues ces épreuves des VBG ont été partagées tout en mentionnant les conséquences sur leurs familles, l’entourage et le pays en général. Une femme appelée Candide (par anonymat) de la colline Rutegama de la province Gitega dise avoir été victime des VBG et pour s’en sortir les voisins ont intervenu car ils avaient remarqué que tous les enfants ont abandonné l’école par manque de matériels scolaires, des habits et de la nourriture ce qui ont poussé les plus âgé d’aller travailler pour se nourrir car le père de la famille avait vendu tous les récoltes, les bananes, les arbres… , c’est ainsi que le Conseiller de la colline a pris cette décision en main tout en interdisant le mari de toucher sur les biens familiaux.

Les femmes de toutes les trois provinces ont mentionné l’importance capitale des associations des femmes notamment faire des cotisations, des épargnes, demander un crédit sans oublier le partage des informations, des faits qui libèrent la femme des attentes de son mari et rendent la femme plus autonome.

Il faut signaler aussi que les hommes ont fait des engagements envers leurs femmes et enfants tout en prenant des responsabilités et devoir entant que pères de la famille.

Malgré le taux faible d’alphabétisation de la femme rural, il s’est avéré qu’elle consciente des violences qu’elles subissent, leurs conséquences et connaisse là où elle peut trouver justice suite à l’accès facile de source d’information qu’elle reçoive dans des associations de développement ou bien à la radio mais le danger des possibles violences perdirent car selon le rapport de la UNFPA de 2016 les violences basées sur le genre demeurent  une préoccupation majeure :  36% des femmes en âge de procréer ont été victimes de violences physiques, parmi lesquelles 10% pendant leur grossesse ; 23% des femmes en âge de procréer ont également été victimes d’abus sexuels.

Le Burundi continue à rejoindre le monde pour s’engager activement dans le respect des droits de la femme et de l’enfant.

Malgré ces efforts considérables et cette volonté, le non-respect de ces droits reste une réalité au Burundi et est souvent encouragé par la culture et l’inégalité habituelle des genres, le manque d’information réelle sur les droits de la femme et de l’enfant.

Enfin, ISHAKA 2250 envisage de plus progresser dans des zones reculées pour qu’aucune femme ne soit pas laisser derrière et pense qu’avec les efforts et sacrifices de ses membres et partenaires ce pari sera atteint afin de faire marathon ensemble vers l’agenda 2030.                            

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