Depuis l’antiquité jusqu’à nos jours, la guerre est devenue un moyen ou une manière de manifester son pouvoir de domination afin d’imposer une influence sur l’autre. Ces actes ont entrainé la naissance des régimes dictatoriaux et des idéologies ségrégationnistes sans précédents, et ont poussé plusieurs personnes vers la route de l’exile et la création des rébellions partout. Des discours mensongers des dirigeants attisant la haine envers les autres pays ou autres catégories de personnes, ont été depuis longtemps un instrument de propagande, avec des moyens colossaux dépensés dans l’armement pour se préparer aux éventuels menaces intérieur et extérieur. Toutes ces phénomènes ont fait place aux guerres civiles ainsi qu’aux deux guerres mondiales que la terre avait assistées.
Mais comment ces tensions belliqueuses restent toujours une actualité éternelle? Les pertes matérielles, humaines et environnementales sont-ils insignifiants pour penser toujours à la guerre? Ou bien c’est la guerre qui fait marcher le monde ou peut être le cœur humain bat en pensant à la guerre?
L’armée a été depuis longtemps devenue une alternative de s’accaparer ou bien de s’éterniser au pouvoir et cela s’est vue dans plusieurs pays notamment Africains, Asiatiques, de l’Amérique centrale et latine où des oppositions ont été réprimé entrainant des emprisonnements massifs, des tueries ainsi que des mutineries, qui ont conduit à des putschs et des exodes massifs partout.
La démocratie surtout dans des pays qui étaient sous la colonisation européenne a trouvé difficulté de s’implanter car dans un contexte de la guerre froide ou deux idéologies notamment capitaliste (les pays occidentaux et leurs alliées) d’une part et communiste (la Russie, la Chine et leurs alliés) d’autre part s’affrontaient de façon verbal amenant des pays nouvellement indépendants de se pencher ce qui a conduit à des putschs directement appuyés par ces grandes puissances pour défendre leurs idéologies.
Et toutes ces guerres, massacres et exodes ont mis en péril l’unité de plusieurs nations et aussi entrainant la division et la haine entre frères et sœurs qui étaient jusque-là unis.
A part ces pertes humaines, matériels et morales, des millions d’animaux ont perdu leurs habitations suite à la naissance des rebellions dans plusieurs pays qui utilisaient des forêts pour se cacher, des millions aussi d’espèces d’arbres ont été abattus ce qui a occasionné la disparition de plusieurs espèces animales et végétales.
Conséquence sociale des conflits
Partout dans le monde, la guerre a entrainé des ruptures sociales, qui ont fait naissance à des conflits tribaux et qui se sont dégénérés même à l’heure actuelle dans certains pays surtout ceux en voie de développement.
Des parties politiques et ainsi que des gouvernements se sont formés sur des considérations ethniques et tribales choses qui ont occasionnés des troubles sociaux qu’à la fin ont plongés plusieurs pays dans des guerres civiles, des massacres et des génocides.
Ces maux sociaux ont eu des répercussions sur le développement dans plusieurs pays :
- De nombreuses familles ont vu leurs familles mourir ou blessées : ces évènements ont créé des plaies incurables pour les familles des survivants et des survivants eux-mêmes.
Le génocide qui s’est produit au Rwanda en 1994 ainsi que des guerres civiles qui ont secoués la région des grands lacs et une grande partie de l’Afrique centrale, ont laissés dans les mémoires des millions de personnes un sentiment d’injustice et de non protection par les autorités. Même si des tribunaux spéciaux ont été mis en place, plusieurs milieux de personnes vivent dans un traumatisme éternel à chaque instant qu’ils se souviennent ou qu’ils attendent des évènements similaires.
Dans son livre autobiographique là où le soleil disparait sorti en 2016, le chanteur Corneille NYUNGURA raconte des moments traumatisant qu’il a vécu après la Génocide au Rwanda où il avait vu comment toute sa famille massacré, il dit :
« Quand ma mère m’a réveillé, toute ma famille était dans le salon, avec ces hommes armés, et on me demande de m’asseoir. Là, ces hommes commencent à tirer, j’ai perdu mon père, ma mère, mes deux frères, ma sœur. Perdre le tout en une nuit, c’est mourir un petit peu. »
- Des problèmes psychiques : des survivants de ces atrocités ont développé des troubles mentaux et la majorité n’ont pas trouvé aucune assistance que ce soit juridique pour qu’ils sachent la vérité sur ce qui s’est passée ou une assistance psycho-sociale. Ces évènements ont laissé plusieurs personnes dans un désespoir que parfois conduit dans la consommation excessive des drogues, il y a ceux qui préfèrent même de se suicider.
Dans son reportage, la BBC dise que plusieurs personnes ont été mentalement affectées par les expériences traumatiques qu’ils ont vécues suite aux conflits. D’après un pasteur interrogé sur la vie à l’est de la RDC, il dit :
« Quand je fuyais je pesais 85kg, aujourd’hui j’en pèse 70 parce que je mange mal et je dors dans des mauvaises conditions. A vrai dire, plusieurs personnes ici sont atteintes des troubles mentaux à cause des détonations des bombes, des balles, du manque de sommeil. »
- La séparation des familles (des orphelins et des enfants séparés de leurs parents) : parfois des parents se séparent de leurs enfants afin de leurs sauver des éventuels scènes horrible, les parents sont obligés de confier leurs enfants aux inconnus ou dans des centre d’accueil religieux que parfois les délaissent. Dans plusieurs cas ces enfants se retrouvent orphelins sans parents et la majorité de ces enfants finissent dans le rue ou dans la forêt comme des combattants.
D’après des témoignages récoltés par AMNESTY INTERNATIONAL en RDC sur l’histoire d’un enfant soldat enlevé à l’âge de 13 ans. L’enfant raconte :
« Lorsqu’ils sont venus dans mon village, ils ont demandé à mon grand frère s’il était prêt à rejoindre la milice. Il avait juste 17 ans et il a dit non ; ils lui ont tiré une balle dans la tête. Ensuite ils m’ont demandé si je voulais m’engager, alors qu’est- ce que je pouvais faire- je ne voulais pas mourir. »
Conséquences économique de la guerre.
Le développement est un très long processus, qui nécessite plusieurs facteurs pour être réalisé comme par exemple des endroits surs, des institutions efficaces et des bonnes politiques pour les affaires, constituent un pilier pour un développement Durable sur, car toutes activités économique tournent bien lorsqu’il y a un climat apaisé, ce qui donne une opportunité aux grands investisseurs d’élargir leurs entreprises ou bien augmenter leurs chiffres d’affaires. Dans ce cas, le développement du pays est au rendez-vous.
Mais pendant la période de guerre aucune activité ne peut se faire que ce soit le commerce, l’agriculture et l’élevage…sauf ceux directement impliquer dans la guerre car ils pillent des biens d’autrui, détruisent des maisons et autres infrastructures et effectuent des enlèvements qui travailleront à leur compte notamment dans le transport de leur butin ainsi qu’à l’extraction des minerais… Selon les tests d’Anyawu (2002), les principaux facteurs explicatifs des guerres civiles africaines sont le faible taux de croissance du PIB, l’importance des ressources naturelles, la durée de la paix, le fonctionnement social et le nombre d’habitants.
Chaque activité nécessite une main d’œuvre efficace et qualifiée mais la guerre quant à lui entraine des pertes significatives en vie humaine, et avec ces pertes la relance de l’économie après la guerre devient difficile car il n’y a pas une masse suffisante pour le développement du pays. Le pays reprend son développement lentement. On estime que les conflits de 1945 et 1995 ont fait plus de six millions de morts dans neuf pays Africains totalisant 160 millions d’habitants (Soudan, Ethiopie, Mozambique, Angola, Ouganda, Somalie, Rwanda, Sierra Leone), des facteurs qui ont affectés ces pays au niveau de la reconstruction car à part que les gens sont mort mais aussi l’unité des pays a été mise en péril sans espoir d’un possible retour à la case départ.
Presque sur tous les continents, les effets de la guerre ont longuement affecté les gens sur leurs modes de vie quotidienne et l’exemple le plus récent et qui continue de plonger le monde dans une forte misère et inflation sans précèdent. C’est la guerre Russo-Ukrainienne, une guerre qui oppose deux pays mais que leurs conséquences retentissent partout suite à la contribution de ces deux pays dans l’économie mondiale notamment dans le domaine pétrolier et céréalier.
Lors de la seule journée du 24 février 2022, le cours du gaz naturel a augmenté de plus de 25% sur le marché TTF (Title Transfer Facility).
La hausse des prix sur les marchés internationaux de l’énergie et des matières premières ont toutefois, provoqué l’accélération de l’inflation qui a fait son grand retour aux Etats-Unis et en Europe en 2022-2023. Cette accélération de l’inflation a eu deux conséquences majeures :
- Tout d’abord, elle a pesé sur le pouvoir d’achat, c’est-à-dire sur la capacité pour les ménages, d’acheter des biens et des services avec leurs revenus. Si l’inflation est supérieure à la progression des revenus des ménages, alors le pouvoir d’achat recule. Il s’agit d’ailleurs du scenario que l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economique (INSEE) avait prévu pour l’année 2022.
- L’accélération de l’inflation a ensuite incité les Banques Centrales, dont la Banque Centrale Européenne (BCE) pour la zone Euro et la Reserve Fédérale (FED) aux Etats-Unis, à davantage durcir les politiques monétaires menées afin de limiter l’inflation.
La guerre Russo-Ukrainienne n’a pas affecté seulement le monde occidental seulement, mais aussi les pays en voie de développement notamment d’Afrique où les produits de premiers nécessité ont atteint des records, par exemple au Burundi, les prix du haricot, de riz et de la farine ont triplé voir même quintuplé par rapport au période d’avant la guerre et aussi avec une pénurie généralisée du carburant qui affectent le quotidien de la population jusqu’aujourd’hui. Au Kenya le début de l’année 2023, a été caractérisée par des manifestations contre la vie chère, plusieurs centaines des milliers de personnes ont descendu dans la rue, ce qui a occasionné l’arrêt de toutes les activités commerciales pendant quelques semaines et aussi récemment un mouvement des jeunes appelés génération Z ont descendu dans les rues pour protester contre la loi controversée des finances qui proposait l’augmentation des taxes, un texte qui a été retiré ces manifestations a fait des dizaines de morts et des centaines d’emprisonnements.
Conséquences de la guerre sur la vie des enfants et les femmes
I. Conséquence de la guerre sur la vie de l’enfant
Pour une bonne croissance, l’enfant a besoin d’une protection de la part de sa famille, de son entourage et du pays en générale. En l’absence de sa famille ou en cas de séparation à cause des conflits sociaux ou la guerre, l’enfant se retrouve dans des situations dangereuses comme la maltraitance, l’exploitation (sexuel, des Tavaux forcés…), Traffic Humain, ses biens vendus sans être consultés…
Et dans plusieurs cas, l’entourage n’intervienne pas alors qu’elle est au courant de la situation de l’enfant et même parfois les autorités locales se comportent comme s’ils ne voient rien. Sans défense, sans protection, l’enfant se réfugie dans la rue ou bien dans des groupes armés où il peut être recruté sans problème.
Que ce soit dans la rue ou dans la rébellion ce que l’enfant apprend c’est la violence, massacre, vengeance, consommation des drogues…
Selon l’Unicef, près de 250 millions d’enfants dans le monde grandissant dans des zones et pays touchés par les conflits. Près de 125 millions d’entre eux sont directement impactes par la violence.
Voici, six violations graves des droits des enfants en temps de guerre d’après l’UNICEF :
1. Les meurtres et mutilations d’enfants ;
Entre 2005 et 2020, plus de 104 100 cas d’enfants tués ou mutilés lors de conflits armés ont été confirmés, dont plus de deux tiers depuis 2014.
2.Le recrutement et l’utilisation d’enfants par les forces et les groupes armés
Entre 2005 et 2020, plus de 93 000 de cas d’enfants recrutés et exploités par des belligérants ont été confirmés, mais il est probable que le nombre de cas réel soit beaucoup plus élevé. Les équipes spéciales de pays des Nations Unies chargées de la surveillance et de la communication des informations, ou leur équivalent, ont confirmé le recrutement et l’utilisation d’au moins 1 000 enfants par pays dans au moins 15 pays différents durant cette même période.
3. Les attaques contre les écoles et les hôpitaux
Entre 2005 et 2020, plus de 13 900 incidents de ce type ont été confirmés par les Nations Unies, notamment des attaques directes ou menées sans faire de distinction entre objectifs civils et militaires, lesquelles ont été perpétrées contre des établissements d’enseignement et de soins et des personnes protégées, telles que des élèves et des enfants hospitalisés et du personnel médical et éducatif.
4. Les viols et autres violences sexuelles sur les enfants
Entre 2005 et 2020, les parties aux conflits ont violé, marié de force et exploité sexuellement, entre autres formes graves de violences sexuelles, au moins 14 200 enfants. Cependant, en raison de la stigmatisation souvent associée au viol et à la violence sexuelle, ces actes touchant les enfants en situation de conflit sont très peu signalés. La violence sexuelle touche les filles de manière disproportionnée. Entre 2016 et 2020, celles-ci représentaient 97 % des cas.
5.Les enlèvements d’enfant
Entre 2005 et 2020, au moins 25 700 enlèvements d’enfants commis par des belligérants ont été confirmés. Les garçons représentent les trois quarts des cas d’enlèvement d’enfants confirmés. Cependant, les filles sont également susceptibles d’être enlevées, notamment à des fins de violence et d’exploitation sexuelle. Dans de nombreux cas, les enfants enlevés sont aussi victimes d’autres violations graves, telles que des meurtres, des mutilations, des violences sexuelles ou le recrutement par des groupes armés. Ils peuvent également être retenus en otages ou détenus arbitrairement.
6.Le refus de laisser les enfants accéder à l’aide humanitaire
Au moins 14 900 incidents concernant le refus d’accès à l’aide humanitaire ont été confirmés par les Nations Unies entre 2005 et 2020, dont 80 % ont eu lieu entre 2016 et 2020, ce qui souligne l’intensification des efforts pour documenter et vérifier ces incidents. Les belligérants refusent souvent aux acteurs humanitaires l’accès aux personnes dans le besoin ou font en sorte que l’aide ne parvienne pas aux populations civiles. Les civils sont également privés d’aide lorsque les agents humanitaires sont pris pour cibles ou considérés comme une menace.
Les enfants sont très exposés pendant les conflits : déplacés ou refugiés avec leurs familles et perdre leur maison et tous leurs biens ; séparés de leurs parents ; enrôlés par des groupes armés ; souffrir de violences sexuelles ou de torture ; ces enfants peuvent également être témoins d’homicide, de décès, de blessures infligées à eux-mêmes ou à leur famille. Ils sont extrêmement vulnérables, en raison de leur âge et de leur dépendance aux adultes.
Actuellement, le monde est entré d’assister à une très large crise humanitaire au monde sur les enfants à Gaza où des milliers ont peri et continu à mourir dans cette guerre qui oppose l’Israel et le Palestine. Gaza est devenu une tombe à ciel ouvert selon l’Agence Onusien pour les Réfugiés palestinien (UNRWA) car il n’ya pas un endroit sur à Gaza car même les écoles et les hôpitaux ne sont pas épargnés.
“Les images d’enfants et de familles qui s’échappent des tentes bombardées à Rafah nous bouleversent tous.Depuis plus de sept mois, nous assistons à cette tragédie, qui fait des milliers de morts et de blessés, dont des enfants.
Nous appelons à un cessez-le-feu immédiat, à la libération inconditionnelle de tous les otages et à la fin du massacre des enfants.” a déclaré Catherine Russell, directrice générale de l’UNICEF
Les attaques du 7 octobre en Israël ont blessé 7 500 personnes et coûté la vie à 1 200 personnes, dont 37 enfants. Au 29 juillet, on estime qu’encore 134 personnes sont retenues en otage, dont 2 enfants du coté Israélien .
« Les deux derniers enfants otages dans la bande de Gaza, Kfir et Ariel, n’ont toujours pas été libérés. Cela fait plus de 180 jours d’angoisse pour les otages et leurs familles.» a déclaré toujours selon Catherine Russell, présidente de l’UNICEF.
39 363 personnes auraient été tuées, dont plus de 14 100 enfants et 9 000 femmes. Plus de 90 900 personnes auraient été blessées, dont 12 320 enfants du coté Palestinien. Des milliers d’autres sont portées disparues et seraient probablement sous les décombres. Selon nos estimations, un enfant est blessé ou tué toutes les dix minutes. Les femmes et les enfants représentent 70 % des victimes.
En analysant ces chiffres, on voit réellement que cette guerre a privé tout les droits de l’enfant dont le droit d’étudier, de jouer, de se faire soigner, dans plusieurs rapport on dit que certains enfants sont amputés les jambes ou les bras sans l’utilisation de l’anesthésie car les stocks de médicaments sont épuisés. Malgré la demande incessante de la trêve, le gouvernement Israélien n’est pas du tout près à cesser les hostilités et avec la mort du chef du Bureau Politique du Hamas à Teheran ainsi que la multiplication des fronts avec le les rebelles yéménites houthistes et le Hezbollah libanais, la guerre risque d’avoir un embrasement régional.
“Des images épouvantables continuent d’émerger de Gaza, montrant des enfants qui meurent sous les yeux de leurs familles à cause du manque persistant de nourriture, de produits nutritionnels et de la destruction des services de santé.”a déclaré Adele Khodr, directrice Régionale de l’UNICEF pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord
Conséquence de la Guerre sur la vie de la femme.
Les conséquences de la guerre affectent la société dans tous son ensemble mais les femmes et les filles sont les plus vulnérable car les parties impliquées dans ces conflits pratiquent souvent des viols (utilisé comme une arme de guerre) qui peuvent occasionner des grossesses non-désirées,des meurtres, l’esclavage sexuel ou bien rendre une femme stérile suite aux viols collectifs, ….
Selon une enquête que la CICR a menée en 2009 sur l’impact du conflit sur les civils en RDC, 36% des personnes interrogées ont cité la violence sexuelle parmi leurs plus grandes craintes. Ce chiffre est extrêmement élevé en comparaison de celui qui a été enregistré dans les sept autres pays ou une enquête similaire a été menée
Les crimes de guerre englobent le viol, l’esclavage sexuel, la prostitution forcée, la grossesse forcée, la stérilisation forcée ou toute autre forme de violence sexuelle constituant une infraction grave aux conventions de Genève.
Alors que la femme est le pilier de la vie familiale, ces violences brisent les relations et le morale familiale et crée un sentiment de désespoir chez les enfants.
Les jeunes filles quant à eux sont mise à l’écart et dans certaines sociétés, on les qualifie des êtres maudit au lieu de leur apporter de l’aide ou bien des messages d’encouragement et de soutien.
D’après le Haut-Commissariat des Nations Unis pour les Réfugiés (UNHCR), les personnes déplacées sont dans plus de 75% des cas des femmes et des enfants et que ce chiffre peut atteindre les 90% pour certaines populations de réfugiés. Les femmes refugiées sont très exposées à la violence et à l’exploitation au cœur des troubles et le restent dans les pays et lors de leur rapatriement.
Les conséquences de la guerre sur la vie de la femme affectent énormément l’enfant dans son évolution jusqu’à la fin de ses jours alors que l’enfant incarne l’avenir d’un pays.
L’éducation de l’enfant est primordiale et dans plusieurs sociétés c’est la femme qui est chargée de l’éducation et si la femme meurt ou qu’elle subisse des violences pendant les conflits, les conséquences tombent sur la vie de l’enfant et ces conséquences peuvent se répercuter sur l’ensemble de la vie du pays.
Qui sont les grands gagnant de la guerre ?
Il est difficile de dire qui sont les “grands gagnants” d’une guerre, car celle-ci entraîne toujours des pertes et des souffrances considérables pour toutes les parties concernées. Même les soi-disant “vainqueurs” sortent souvent d’un conflit avec des coûts et des pertes considérables. Cependant, certains groupes ou nations peuvent bénéficier plus que d’autres des conséquences d’une guerre. Par exemple, une nation qui sort d’une guerre avec de nouveaux territoires, de nouvelles ressources ou des avantages géopolitiques peut être considérée comme un “vainqueur” dans un certain sens. En outre, certaines industries, comme l’industrie de l’armement, peuvent tirer un grand profit de la guerre. Cependant, il est important de se rappeler que même ceux qui profitent matériellement de la guerre paient souvent un lourd tribut en termes de souffrances et de pertes humaines.
L’histoire de l’humanité a été caractérisée par des guerres et des conflits incessants qui ont fragilisé l’unité des populations qui vivaient en harmonie mais mettant aussi en danger la vie des minorités.
Dans toutes les guerres, il y a eu des pertes de tout part que ce soit matérielles ou humaines de la part des parties opposées. Passant par des évènements récents de la Ière et la IIème Guerre Mondiales, toutes les parties qui étaient impliquées ont subi des pertes significatives ce qui a pris des décennies de reconstruction.
Peut-être que les gagnants se disent qu’ils ont stoppés des idéologies extrémistes et fascistes mais la réalité actuelle montre que ces idéologies n’ont pas disparues car avec l’arrivée de Donald TRUMP aux Etats-Unis, Jair BOLSONARO au Brésil, Georgia MELLONI en Italie, Nicolás Maduro au Venezuela et la montée de l’extrême droites en France, Allemagne…, avec leurs politiques orientés en défaveurs des minorités ou dans d’autres cas la haine des étrangers et des migrants.
Les printemps Arabes ont laissé plusieurs pays divisés sans espoirs d’une possible unification. C’est le cas de la Libye fracturé, le Yémen ainsi que la Syrie qu’après les printemps Arabes, ces pays sont devenus les foyers des groupes terroristes et de rebellions comme l’Etat Islamique en Syrie, au Lybie et dans le grands Sahara ainsi que des rebelles au président Bashar Al Assad.
La guerre dans le golfe persique (guerre qui opposait Iraq et Iran) a déchiré l’Iraq sur le plan sociale, religieuse et économique laissant une instabilité politique profonde. C’est un conflit qui a duré 8 ans et qui a fait un million de mort et laissant les deux pays en état de destruction. Sur le plan environnemental, alors que la guerre tournait en défaveur de l’Iraq, les soldats iraquiens lors de leur repli ont déversé plusieurs milliers de barils de pétrole sur les plages du Koweït, un acte qui a occasionné la mort des êtres marines et des végétations terrestres.
C’est très facile d’engager une guerre mais la mettre à terme est très compliquée car parfois celui qui se lance en premier croit qu’il est fort que l’autre mais l’exemple de l’Iraq nous a montré que la Guerre que le Président Saddam Hussain pensait que c’est de quelques jours a durée 8ans, l’exemple récent de la guerre Russo-ukrainienne que Président Vladimir PUTIN disait que la guerre va prendre trois jours mais qu’elle est dans sa deuxième année et on ne sait pas quand elle prendra fin.
La guerre ne présente aucun avantage pour les pays en conflits car d’une manière ou d’une autre tout le monde perd quelque chose.
Et dans l’état actuel des choses ou la terre est entré de faire face aux effets du changement climatique sans précèdent, personne n’aurait jamais imaginer que la guerre allait éclater dans plusieurs coins du globe vu les conséquences du changement climatique ci-haut mentionnées.
Création des tribunaux spéciaux.
Les tribunaux spéciaux pour les crimes de guerre jouent un rôle important en veillant à ce que les auteurs des crimes les plus graves commis lors de conflits armés, tels que le génocide, les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre, répondent de leurs actes. Ces tribunaux sont généralement créés par la communauté internationale et ont pour mission d’enquêter et de poursuivre les personnes soupçonnées d’avoir commis de tels crimes.
L’un des principaux avantages des tribunaux spéciaux est qu’ils contribuent à garantir que la justice soit rendue, même dans les cas où le système judiciaire national ne peut pas ou ne veut pas agir. En outre, les tribunaux spéciaux contribuent à dissuader de futurs crimes de guerre en envoyant un message clair selon lequel de tels crimes ne seront pas tolérés et que leurs auteurs seront traduits en justice.
Les tribunaux spéciaux contribuent également à promouvoir la réconciliation et la guérison dans les sociétés sortant d’un conflit en donnant aux victimes le sentiment de tourner la page et en leur permettant de voir que la justice a été rendue. Ils peuvent également contribuer à rétablir la confiance dans l’État de droit et dans l’engagement de la communauté internationale à faire respecter les droits de l’homme.
Dans l’ensemble, les tribunaux spéciaux pour les crimes de guerre jouent un rôle essentiel dans la responsabilisation et le respect du droit international au lendemain des conflits armés.
Plusieurs affaires notables ont été traitées par des tribunaux spéciaux pour les crimes de guerre. En voici quelques exemples :
- Le Tribunal Pénal International pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) : Le TPIY a été créé en 1993 pour poursuivre les personnes responsables de graves violations du droit humanitaire international commises pendant les conflits en ex-Yougoslavie dans les années 1990. L’une des affaires les plus médiatisées jugées par le TPIY a été le procès de l’ancien président yougoslave Slobodan Milošević.
- Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR) : Le TPIR a été créé en 1994 pour poursuivre les personnes responsables de génocide et d’autres violations graves du droit humanitaire international commises pendant le génocide de 1994 au Rwanda. L’une des affaires les plus médiatisées jugées par le TPIR a été le procès de Jean-Paul Akayesu, l’ancien maire d’une petite ville du Rwanda qui a été reconnu coupable de génocide et de crimes contre l’humanité. Ce tribunal d’Arusha en Tanzanie pour le génocide des Tutsis au Rwanda a aussi vu plusieurs hauts fonctionnaires du gouvernement génocidaire et des militaires condamnés pour leurs contributions dans le génocide. Le mot génocide a été quant à lui utilisé pour la première fois dans un cadre Judiciaire lors du procès de Nuremberg en Allemagne ou plusieurs responsables du régime Nazi ont été mis devant la justice dans le procès de Nuremberg.
- La création de la Cours pénale Internationale le 1 juillet 2002 à la Haye au Pays-Bas a permis la condamnation de plusieurs chefs d’états, dont Charles Taylor du Liberia ainsi que de nombreuses chefs des rebellions. La CPI a enquêté et poursuivi des individus de plusieurs pays, dont la République démocratique du Congo, le Soudan et la Libye.
- Tribunal spécial pour le Liban (TSL) : Le TSL a été créé en 2007 pour enquêter et poursuivre les responsables de l’assassinat de l’ancien premier ministre libanais Rafic Hariri en 2005. Le TSL a inculpé plusieurs personnes en relation avec l’assassinat, y compris des membres du groupe militaire Hezbollah soutenu par le Régime Iranien.
Ces tribunaux spéciaux ont joué un rôle important dans la connaissance de la vérité sur les motifs de guerres du passé.
Mais le fonctionnement des tribunaux spéciaux pour les crimes de guerre peut être très onéreux. D’après le Journal THE GUARDIAN dans son article note que le TPIY a dépensé environ 3 milliards de dollars au cours de son existence, principalement en raison des coûts substantiels liés à la conduite des enquêtes, aux poursuites judiciaires et à la garantie de la sûreté et de la sécurité du personnel du tribunal et cela pour plusieurs raisons comme :
- Les enquêtes : Mener des enquêtes approfondies sur les crimes de guerre est souvent un processus très complexe et long qui nécessite des ressources importantes. Il peut s’agir de recueillir des preuves dans plusieurs pays, d’interroger des témoins et des survivants et de procéder à des analyses médico-légales des scènes de crime. Toutes ces activités sont très coûteuses, en particulier lorsqu’elles sont menées à l’échelle internationale.
- Poursuites judiciaires : Les coûts associés aux poursuites devant les tribunaux spéciaux sont également très élevés. Cela implique le recrutement et la formation de procureurs, de juges et d’autres personnels spécialisés, ainsi que la fourniture d’une représentation juridique aux accusés qui n’ont pas les moyens de payer leurs propres avocats.
- La sécurité : Les tribunaux spéciaux chargés de juger les crimes de guerre sont souvent la cible d’individus et de groupes qui s’opposent à leur travail. Par conséquent, assurer la sécurité du personnel du tribunal représente une dépense importante. Il s’agit d’engager des sociétés de sécurité privées, de construire des installations sécurisées et d’assurer la protection des juges et des témoins.
Dans l’ensemble, le coût des enquêtes et des poursuites, ainsi que la garantie de la sûreté et de la sécurité du personnel du tribunal, rendent le fonctionnement des tribunaux spéciaux pour les crimes de guerre très onéreux. Cependant, nombreux sont ceux qui affirment que le coût en vaut la peine pour garantir la justice aux victimes de crimes de guerre et pour dissuader de futures atrocités.
Conclusion
Parfois engager une guerre ou un conflit est un acte facile à penser ou à imaginer car on se concentre sur des possessions matérielles et humaines que l’on possède pour gagner cette guerre sans toutefois penser sur des pertes qui résulteront de cette guerre et c’est là que la guerre devient ironique.
Des divisions religieuses, ethniques, idéologiques sont souvent la base de ces guerres puisque chaque côté essaie de chercher de mener une influence sur l’autre et si cette influence est refusé d’un côté, c’est le déclenchement de la guerre, mais c’est qui est choquant, c’est la population civile qui périssent dans ces conflits, et des militaires qui se retrouvent victime à cause de l’obéissance qu’ils apportent à leurs supérieurs qui sont entrés de défendre leurs intérêts.
Voici quelques effets résultants de la guerre :
- Conséquences inattendues : L’une des principales conclusions sur l’ironie de la guerre est que les conflits ont souvent des conséquences involontaires qui peuvent être ironiques ou inattendues. Par exemple, une nation qui entre en guerre pour gagner des territoires ou des ressources peut finir par perdre plus qu’elle ne gagne, ou peut constater que la guerre affaiblit en fait sa position sur la scène mondiale.
- L’inversion des valeurs : Les guerre conduit également à une inversion des valeurs ou de la morale, les individus et les sociétés se désensibilisant à la violence et à la brutalité. Cela peut conduire à des situations où les choses mêmes qu’une nation se bat pour protéger, telles que la liberté ou la démocratie, sont sapées par les actions entreprises pendant le conflit.
- La persistance des conflits : Une autre constatation sur l’ironie de la guerre est que les conflits peuvent persister longtemps après que les causes initiales ont été oubliées, et peuvent souvent créer de nouvelles sources de tension et d’instabilité. Par exemple, l’héritage du colonialisme et de la politique de la guerre froide a continué à alimenter les conflits dans de nombreuses régions du monde longtemps après la fin des conflits initiaux.
Dans l’ensemble, les conflits ont un large éventail de conséquences involontaires et créent souvent de nouveaux problèmes difficiles à résoudre. Toutefois, en examinant l’ironie de la guerre, nous pouvons mieux comprendre les complexités des conflits armés et les défis liés à la promotion de la paix et de la stabilité au lendemain de la guerre.
Par Cadeau NIYORUGERO